Résumé
« Plus vite que la mémoire » s’inspire du mouvement « jeepform » en proposant un format minimaliste qui ne nécessite que peu de travail d’organisation : il suffit de disposer de deux lecteurs MP3, d’une montre, d’une pièce et d’avoir une heure devant soi pour jouer.
On y joue dans un univers futuriste ayant mis au point un procédé de téléportation qui détruit et reconstruit les corps. A l’issue de cette procédure les corps sont reconstitués mais pas les souvenirs. Ces derniers ne peuvent être enregistrés que très imparfaitement.
Les téléportés peuvent cependant récupérer, difficilement, une partie de leurs souvenirs en passant une heure dans une chambre de réabsorption (la récupération des souvenirs passe notamment par l’écoute de MP3 enregistrés lors de la conception du jeu).
Les joueurs incarnent deux membres du couples qui se réveillent dans une même chambre de réabsorption. En début de partie ils sont comme deux inconnus mais ils pourront décider de retrouver ensemble les souvenirs de leur vie de couple, ou -au contraire- choisir d’oublier définitivement leur passé commun.
Commentaire de l’auteur
Le jeu a été créé dans le cadre du concours de création de jeux GameChef 2014 dont la thématique principale était « Ceci n’est pas un livre ».
Ludiquement le jeu repose sur un dispositif minimaliste et sur des enregistrements audio. Thématiquement le jeu utilise la science-fiction comme un cadre permettant d’explorer des thématiques « close-to-home » et parfois difficiles sur la vie en couple. En conséquence il ne s’adresse pas à des joueurs étant en couple en dehors du jeu.