Résumé
Des invités solitaires vont se parler, le temps d’un verre, en marge d’une grande soirée.
Commentaire de l’auteur
Ce jeu court et simple, essentiellement basé sur l’improvisation, traite de la solitude, de l’auto-exclusion sociale et du rejet.
Suivant les circonstances, il peut être glauque, drôle, ou même les deux à la fois.
Minuit_Nulle_Part.pdf
bonjour, c’est quoi le but du jeu, quel sont les conditions de victoires / defaites svp ? comment on résout la scene de violence ? A quoi mene les differentes scene qui vont etre joué svp ?
Salut Bob 🙂
Il n’y a pas de conditions de victoire/défaite car il ne s’agit pas d’un GN où les joueurs sont en compétition les uns avec les autres. Ici, les participants coopèrent pour créer des scènes émouvantes.
L’ensemble raconte la vie du personnage principal, mais brosse aussi un tableau de la société moderne dans ce qu’elle a de déshumanisant (un peu comme pourrait le faire film).
Concernant la violence, elle peut être simulée comme au on le ferait dans une pièce de théâtre.
Bon GN !
Bonjour, j’ai organisé une session de Minuit Nulle Part récemment et j’ai ajouté deux choses qui me paraissent pertinente :
– la première c’est un atelier avant le jeu pour que les joueureuses définissent collectivement la répartition des espaces de la station service. Je leur ai demandé de décider où se situerai la caisse et les jeux à gratter, les frigos avec les sandwichs, les étagères de chips, le matériel mécanique… Je leur ai ensuite demandé de se déplacer sans parler dans l’espace préalablement défini de la station. Ne pas hésiter à leur faire remarquer s’ils interagissent trop avec l’environnement (ce que l’on peut avoir tendance à faire quand on ne peut pas meubler par la parole). Avoir défini les espaces en amont a vraiment contribué à faire exister cette station service pendant toute la durée du jeu.
– la deuxième c’est un débriefing. Dans la mesure où le jeu peut être très dur pour la personne qui incarne le personnage principal, il me semble préférable de faire un court débrief après le jeu en posant aux participant·e·s a minima ces deux questions basiques : comment ça va ? De quoi as-tu besoin ?