(Parlons ciné) Pacific Rim

principalement autour des huis clos et autres petits GN, mais aussi pour le plaisir de flooder.
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fenriss
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par fenriss »

lucieXperience a écrit :jEt par ailleurs inceste, adultère, enfant trouvé, enfant volé, viol, tu trouves pas que ça fait un peu beaucoup dans un seul GN ?
Bah non, ça dépend du jeu. La taille, le théme, etc
Sur le highland avec près de 100 joueurs, je te garantie que " inceste, adultère, enfant trouvé, enfant volé, viol" c'est pas de trop.
Mais l'important c'est vraiment le traitement au-dela de l'idée. Car une idée ne sera jamais qu'une idée. Combien d'excellent pitch de cinéma ont donné des films tout pourri et inversement
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Baptiste
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Baptiste »

J'ai envie de créer une ligue de protection des bébés :D

On peut faire une bonne histoire avec un bébé volé
mais on ne peut pas faire une bonne histoire avec 1000 bébés volés
et on ne peut pas faire 1000 bonnes histoires avec 1 bébé volé
et le GN fait 1000 histoires avec 1000 bébés volés.
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Pascal
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Pascal »

Je trouve que l'analyse de Lucie tient debout. C'est surtout le coté "ha ha surprise, en fait il n'était pas mort" qui ne fonctionne pas (ou plus).

Ce genre de twist génère une lassitude proportionnelle à la rareté de l’événement et au coincidental du traitement.

"A la naissance vous étiez deux mais l'autre bébé a été volé", c'est déjà le truc qui n'arrive pas à tout le monde = rareté niveau 4.
"En fait l'autre n'est pas disparu, il a été élevé par une autre famille et c'est ton pire ennemi en affaires", voyez-vous ça, comme ça se trouve = coïncidental niveau 4.
Résultat : lassitude niveau 8... (en admettant que c'est une somme et pas un produit)

Le simple fait d'annoncer dès le début : "ton pire ennemi en affaire s'avère être ton frère, enlevé à la naissance et élevé par une autre famille", réduit c'est effet considérablement. Au final on n'est pas moins surpris, parce que le coup du frère, on le voit venir à 2 kilomètres, mais on a nettement moins cette sensation de foutage de gueule. Ca permet par ailleurs au joueur de préparer son personnage en se penchant sur les complexités de cette relation fraternelle particulière.
Mister May !

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Beus
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Beus »

Je n'ai pas du beaucoup faire de GN finalement car j'ai jamais été dans une intrigue de bébé volé. Ou alors je suis passé à côté. C'est peut-être cela d'être dans le dernier wagon.

Je note l'idée pour mon prochain GN.
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Bross
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Bross »

J'ai participé à un certain nombre de GNs, au tournant des années 90, où j'aurais apprécié des intrigues basées sur des bébés échangés.
A la place, j'ai mangé de la quête à l'artefact lambda. De la chasse au streumon pourri. Du décryptage sans fin de parchemin. Des bastons "on marave le prochain groupe qui franchit ce virage".
Mon premier bébé échangé, ça a été une bouffée d'air frais.
Mais nul doute que dans quelques années, ça va me gonfler.
C'est pour ça que je prévois entretemps de devenir MC de hip-hop kung fu, de me travestir en femme et de faire un GN nu dans du permanganate de potassium.
Tout ça pour faire mon radical et dire : s'il y a des codes VISIBLES dans un médium/loisir créatif, ce sont des codes de merde. Code, c'est une façon polie de dire "réchauffé". La fonction du code, en revanche, existe bel et bien, et me paraît indissociable du genre, au sens où l'entendait Pascal. Un GN de genre, c'est possible, et là c'est le traitement qui fait tout. Une même histoire avec deux traitements différents mais BIEN faits peut aboutir à deux GNs différents et en déroulement, et en plaisir.
Encore que je sois réservé sur la notion de genre pour le GN : celle-ci encadrant la création - donc la limite et la restreint - selon des codes, justement, qui peuvent brouiller ou parasiter l'intention initiale de l'auteur. S'affranchir du genre pour explorer pleinement son propos, celui-ci impliquât-il de mobiliser des codes voire des clichés, me paraît plus pertinent que s'inscrire volontairement dans un cadre contraignant.
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lucieXperience
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par lucieXperience »

Pascal a écrit : Au final on n'est pas moins surpris, parce que le coup du frère, on le voit venir à 2 kilomètres,.
ça ça me semble très important. Or, c'est difficile d'être touché par un sujet lourd quand tu vois la coïncidence débile à trois kilomètres.

@Fenriss : je ne suis pas du tout d'accord avec toi. Ton gros jeu de 100 personnes avec inceste, viol, meurtre, échange de bébé, abandon de bébé, mariage, vengeance ça donne juste comme résultat la fête de la coïncidence. Comme si on n'était pas capable de créer des histoires un peu plus originales et subtiles que ça. Je ne dis pas que c'est facile, la tentation de la coïncidence merdique est très grande, mais il faut se rebeller. Essayer de proposer autre chose : de la subtilité. La subtilité peut juste se situer dans le traitement de l'histoire mais de toute façon le rassemblement de 15 histoires portnawak au même endroit au même moment c'est mal et c'est cacophonique.
le site internet d'eXperience et son livre d'or qui ne demande qu'à être rempli !
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Baptiste
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Baptiste »

lucieXperience a écrit :la tentation de la coïncidence merdique est très grande
J'adore. La TDLCM !!! :D
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Beus
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Beus »

TGCUCM !
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Pascal
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par Pascal »

Beus a écrit :TGCUCM !
LOL !!! :D
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Re: (Parlons ciné) Pacific Rim

Message par fenriss »

lucieXperience a écrit :@Fenriss : je ne suis pas du tout d'accord avec toi. Ton gros jeu de 100 personnes avec inceste, viol, meurtre, échange de bébé, abandon de bébé, mariage, vengeance ça donne juste comme résultat la fête de la coïncidence. Comme si on n'était pas capable de créer des histoires un peu plus originales et subtiles que ça. Je ne dis pas que c'est facile, la tentation de la coïncidence merdique est très grande, mais il faut se rebeller. Essayer de proposer autre chose : de la subtilité. La subtilité peut juste se situer dans le traitement de l'histoire mais de toute façon le rassemblement de 15 histoires portnawak au même endroit au même moment c'est mal et c'est cacophonique.
pas d'accords pour 2 raisons
1) un GN respecte forcément des codes selon son sujet. En l'occurrence pour le Highland, il s'agit de la littérature anglaise type Jane Austeen et Walter Scott, par conséquent pour coller au genre tu utilise forcément les ficelles du genre

2) Plus tu rassembles de personnes à un même endroit, plus tu réuni les histoires portnawak, et ça dans la vraie vie aussi, ce n'est pas pour rien que mariage et réunion de famille sont souvent des réceptions qui dégénérent. Le fait que les passifs soient plus lourd n'ai du qu'au fait qu'on soit en GN(et encore, je suis sur que les réunions de famille étaient chouette chez les guy George) et qu'on cristallise le vrai pour faire du jeu.
Le but n'est pas d'être réaliste(pas encore vu de Gn rdv ANPE en tout cas) mais ludique.

Quand à la subtilité en GN, je suis navré mais ça ne fonctionne pas. A chaque fois que j'ai essayé d'être subtile, je me suis juste heurté à l'incompréhension des joueurs car noyé dans leur bgs, dans l'univers, dans l'action et dans la foule ils ont besoin de grosses cordes pour s'y retrouver et pas de subtilité(dans une certaine mesure tout de même)
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