QM41 : du débriefing perso

[lucieXperience]

Je suis une militante de la critique.

Plus généralement j'ai un esprit de contradiction de compèt', je me dois donc de défendre tout ce que la plupart des gens critique. Du coup je bouffe des légumes pas bios et je gaspille l'eau...

Néanmoins ma façon de défendre mes opinions est certes un peu vive, mais n'a pas pour but de blesser les gens. Alors je m'excuse platement si c'est ressenti comme ça.

Edit : une phrase de ma prof de français de 1ère est venue me hanter : "On ne dit pas "je m'excuse" on dit "veuillez m'excuser" !!"
Du coup, veuillez m'excuser.

[Thomas B.]

On va ressortir Beaumarchais: "Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur."

Mes critiques ont toujours une partie positive et une partie négative. Positive comme ça les orgas ont leur remerciements, par ce qu'il y a toujours des trucs biens qui ont existé grâce à leur boulot. Négative parce que je n'ai pas encore vécu mon GN parfait, et comme ça les orgas peuvent voir si c'est juste qu'on est pas dans le même délire, donc une question de divergence de goûts en matière de GN (genre les orgas et la plupart des joueurs du steampunk kiffent la gestion et les échanges de resources) ou si ils ont raté ce qu'ils essayaient de faire, et comment/pourquoi.

Pascal, histoire que je jauge du degré de "plainte" que tu acceptes, va voir ma critique du steampunk dans la signature, ou celle là, plus positive et dit moi si c'est trop méchant pour un orga.

Parce que des descentes en flammes de GN, j'en ai rarement vu par écrit, elles se font le plus souvent dans le dos, entre potes. Si tu as un lien comme exemple, fait péter, et on juge sur pièce

[lucieXperience]

Je pense que les descentes en flamme peuvent arriver fréquemment sur des forums (peut-être pas les forums spécifiques des GN en question par contre ?). On en revient à l'effet tâche d'huile que Fenriss évoquait plus haut et qui peut parfois se transformer en lynchage.

[Pascal]

Oui exactement. C'était d'ailleurs le propos de Fenriss : "gare aux critiques publiques", pas parce qu'elles sont moins constructives ou bien construite que les autres mais parce que l'effet forum est dévastateur. Il comparait ça au café du commerce et ça me parait très juste. Ce qui est critiquable alors (et on constate ici combien ce mot est équivoque) est le coté "forum" et le coté "publique", pas le principe de la critique en lui-même.

Ensuite, je vais aller lire tes textes Thomas, avec plaisir je les aime bien en général, mais je ne tomberai pas dans le piège de juger si celui-ci est acceptable et celui-là non. Je n'ai pas l'intention de me positionner en législateur de la morale. Je me contente de pointer du doigt une tendance très actuelle à rendre le défonçage de GN parfaitement acceptable. Ca ne m'inquiète pas trop dans le cadre de tes critiques car en général les rédacteurs de blogs spécialisés et autres Electro-GN savent employer un discours objectif et mesuré.

Benjamin, que beaucoup connaissent ici, a été la victime d'un déboulonnage en règle suite à un GN qui avait sans doute le défaut d'être trop ambitieux. La critique se voulait sans doute constructive mais elle s'est surtout avérée publique, volumineuse et sans égard. Résultat : un orga passionné doté d'une énergie immense a été perdu. On lui reprochera sans doute d'avoir été trop sensible et de ne pas avoir su accepter la critique... ou bien comme moi on aura surtout la nausée devant un tel gâchis de talent. Sans cette "mode" de la critique sauvage, je serai peut-être aujourd'hui en train de me préparer pour le Falkenstein 3...

PS : Merci Lucie Tu es très bien.

[fenriss]

Résultat : un orga passionné doté d'une énergie immense a été perdu. On lui reprochera sans doute d'avoir été trop sensible et de ne pas avoir su accepter la critique... ou bien comme moi on aura surtout la nausée devant un tel gâchis de talent. Sans cette "mode" de la critique sauvage, je serai peut-être aujourd'hui en train de me préparer pour le Falkenstein 3...

Typiquement la raison pour laquelle je suis contre les critiques publiques. En fait, pour moi dans le Gn la critique ne doit aller que dans le sens de l'amélioration. Elle doit porter l'orga pour l'aider à se surpasser et non pas lui couper les ailes. Du coup, pour moi quelqu'un qui a détesté un Gn devrait se contenter de ne pas en parler(ou alors en privé avec ses amis) mais surtout pas aller le démonter en place publique(même si c'est très drôle)
Le bénévolat ça ne tient qu'au plaisir, un orga qui va mettre son temps, son argent, son énergie, son âme dans un jeu on ne peut pas juste lui dire qu'il a fait de la merde.

[lucieXperience]

Je précise que la question portait sur le débriefing, du coup c'est quelque chose dont les orgas sont demandeurs.

[fenriss]

Je pense que tout les orgas sont demandeur de debriefing pour s'améliorer mais n'ont pas pour autant envie de se faire pourrir gratuitement.
Prenons un exemple. Madame X aime inviter des amis à manger, à la fin du repas, elle aime bien que ses invités partagent leur expérience ou avoue ce qu'ils n'ont pas aimé pour que le prochain repas qu'ils feront ensemble soient encore meilleur. Ce n'est pas pour autant qu'elle a envie qu'on lui disent que sa purée était raté, sa viande mal cuite, son vin dégueu et son pain à peine bouffable.
Sinon Madame X, elle se bouffera sa boite de ravioli toute seule devant la téloche comme ça personne viendra la faire chier


Je pense que ça résume bien la situation

[Pascal]

Ouaip !
C'est exactement ça. Rien de mieux qu'une bonne vieille métaphore culinaire moi j'dis.

[Pascal]

Thomas, sans surprise, je trouve ta critique de Pups2 très bien faite.

[Thomas B.]

Thomas, sans surprise, je trouve ta critique de Pups2 très bien faite.

Merci! Celle du steampunk est moins élogieuse, car c'était moins ma came.

Il ne s'agit pas de te coincer comme arbitre de la morale, hein, juste de comprendre à partir de quel moment, selon toi, ça devient trop violent pour un orga. On a tous des degrés de sensibilité à la critique différents (bossant dans une boîte internationale c'est flagrant), donc c'est intéressant de comprendre à partir de quel moment ça coince pour les gens.