en gros ça consiste à se caresser les bras la nuque et les oreilles.

Ca fait partie de ces règles qui reposent sur la confusion des sensations entre le joueur et le personnage. Le personnage aime -> le joueur se laisse aller à désirer.Baptiste a écrit :le gn nordique a parfois une regle qui porte un nom que j'ai oublié.
en gros ça consiste à se caresser les bras la nuque et les oreilles.Cet échange simule un acte sexuel. C'est très sensuel. le regard compte beaucoup. j'avais une vidéo d'un atelier avec des tas de gens en train d'essayer ça mais je l'ai paumé.
Tandis que lorsque le personnage hait, on se laisse aller facilement au coup de poignard sans grande culpabilité... Mais où va le monde ?Le personnage aime -> le joueur se laisse aller à désirer. (...) Je n'aime pas tellement cette mécanique qui consiste à se laisser porter par un désir d'aventure rendu possible par le jeu mais qui en des circonstances normales serait coupable et devrait être vigoureusement refoulé
Ce qui arrive parfois ressemble à une cristallisation stendhalienne. Le partenaire est déjà possiblement idéalisé par le fait qu'on ne le connait pas bien, et peut être magnifié encore par l'immersion (décors, costumes, histoire...). Ca peut être un sentiment crédible, même vrai, mais ça n'en demeure pas moins, à mon humble avis, qu'une projection de fantasme. A chacun de comprendre comment il conçoit l'amour, et d'en mesurer pour lui les danger. Personnellement, je ne "joue pas avec le feu" parce que je n'y vois absolument rien susceptible de me brûler. Mais je comprends que pour d'autres, ça ne soit pas le cas.Toutefois, je prétends que dès qu’on tripote le sentiment amoureux ça s’appelle « jouer avec le feu ». C’est très sympa, ça réchauffe et c’est carrément ce qu’on recherche, aussi longtemps qu’on parvient à garder le contrôle.
En fait, il est souvent plus intéressant qu'il ne le soit pas vraiment et de le rechercher. Comme dans tout challenge, le plaisir est plus dans le jeu qui consiste à essayer de l'être en dénouant des nœuds, en séduisant, toujours en équilibre sur la corde raide qu'à se sentir définitivement "aimé" (ce qui n'est tout au plus qu'une cerise), et parce qu'on est aussi un peu maso, il y a aussi du plaisir à ne pas l'être.Jouer au sentiment amoureux est agréable parce qu'on croit que c'est partagé.