La communauté du GN ou une histoire de pression sociale

[Thomas B.]

Et des exemples me sont confirmés pendant les conversations en tête à tête avec des GNistes plus jeunes et moins intégrés qui débarquent dans la scène plus-ou-moins-romanesque-plus-ou-moins-parisienne, donc ces dérives existent, #checkyourprivilege tout ça

J'ai l'impression qu'on ne se comprend pas.

Exact. Tout ce que je dis c'est que les personnes qui ne subissent pas un problême ne sont pas les mieux placées pour savoir si le problême existe ou pour juger si il est grave, répandu etc.

En quoi toute organisation de GN devrait rendre un service publique en étant accessible à tous ?

Mais je ne pense pas qu'elle doive être un service public. J'ai organisé des GN uniquement sur invit'. J'ai écrit des GN pour des individus précis. J'ai écrit des GN de niche hyper perso vraiment pour moi (Afroasiatik). Et je continuerai de la faire. Je ne crois d'ailleurs pas dans la concept de "la communauté du GN", mais c'est un autre débat. Donc dans la pratique, je pense qu'on a eu une vision assez compatible de l'organisation, de ses motivations, ses prérogatives etc.

Tout ce que je demande c'est qu'on soit un peu plus honnête sur la notion de cercle d'ami vs. association (super débat là dessus à la Convention du Costume, où des assos étaient bien plus honnêtes sur le "kicékicommande") , sur la notion d'ouverture et d'égalité, de public ou pas etc. Qu'on soit un peu plus francs sur ce qui est une pratique qu'on partage vs. des affinités persos qu'on partage.

Je pense que ce serait bien plus sain si on mettait un peu plus la pression aux nouveaux pour qu'ils se rendent compte du taf que c'est d'organiser et donc ce serait bien qu'ils s'y mettent aussi , et tôt. Et sur le fait que non, c'est pas un grand magasin où tout est en rayon, parce sinon il y aura des frustrations.

Et je vois que Steve a lancé un nouveau fil

[Fredou]

Alors on est on ne peut plus d'accord.

[Pink]

Plus largement, la question est : "Qu'est ce qui fait que l'on s'inscrit à un GN ?"Est-ce qu'il parait impensable que la pression sociale soit un des différents facteurs qui intervient dans la prise de décision d'un joueur pour s’inscrire à un jeu ?

Eu et égard au fait que le GN est une activité sociale, j'ai du mal à croire que l'on puisse exclure cette hypothèse (ou la ranger au rang des exceptions).

S’inscrire à un jeu me parait être, pour un certain nombre de personnes qui m'entourent, une action basée sur des critères partiellement objectivés. Un gloubiboulga "prix-thème-asso/auteur-joueurs-communication-autre" ressort souvent avec des coefficient de pondération différents selon les gens.

J'ai le sentiment que beaucoup de joueurs ne savent pas précisément ce qu'ils recherchent dans un jeu et que de ce fait, l'influence du groupe / la pression sociale peut être un facteur influent, conscient ou inconscient.

Aussi essentielle que soit la communication orga=>joueur, il est aussi nécessaire de se connaitre soi-même en temps que joueur. De s'interroger sur sa pratique, sur ses attentes. Et si c'est peut être la norme ici bas, je ne suis pas sur que ce soit majoritairement le cas.