Si on a une lecture littérale du sexisme (faire une différence entre les sexes), oui.Fredou a écrit :La galanterie est typiquement du sexisme
Mais comme je le développais un peu plus haut, je crois que nous faisons tous du sexisme. On tient compte inconsciemment ou non de la nature, réelle ou supposée, de notre interlocuteur. Croire que l'on peut y échapper est selon moi un manque manifeste de lucidité et/ou d'humilité. Seul un robot peut parvenir à ne pas être sexiste.
Après, je crois que tout est une question de degré. On est plus ou moins sexiste.
Oui, certains aspects du sexisme doivent être combattus. C'est d'abord une lutte interne. Puis une lutte sociétale. Là où je diverge avec vous, c'est que tous les aspects du sexisme (typiquement la galanterie, justement), ne doivent pas être effacés. Et c'est là, à mon sens, où se situe aujourd'hui le réel débat autour de cette notion.
En lien avec ce sujet cette dualité entre deux concepts, aussi réels que contradictoires. Selon la théorie de "constructivisme social" la différence sexuée est purement/totalement un produit de la société (religion, morale, politique etc.). Mais une approche biologique nuance la chose et complique le problème. Car si le cerveau des hommes et des femmes est structurellement identique, la nature a inventé les hormones. Ces dernières influencent très fortement le corps. Or, une multitude de travaux mettent en relation l'impact indirect que peut avoir notre corps dans, justement, le constructivisme social. Deux phénomènes intriqués. Qui de la poule ou de l'œuf...
Bref ces notions complexes appellent selon moi à plus de mesure sur l'approche que l'on peut avoir sur ces questions.