Forum de l'univers du huis clos

Je suppose que beaucoup d'entre vous l'on déjà vu (certains plusieurs fois) l'occasion d'échanger un peu
http://elprogramator.blogspot.fr/2012/0 ... i-dor.html

Et sinon, d'un point de vue GN, qu'attendriez-vous d'un Gn super héros? Les pouvoirs? Les costumes? L'univers?

du lycra !!!!

Des pouvoirs si possible uniques.
Une identité de super heros qui claque.
Pouvoir botter des culs par dizaine.

Bref. Un truc qui va necessiter du pnj.

quelqu'un a joué le ubermensh , dans le genre ?
est ce que j'y aurais trouvé mon compte selon la liste ci-dessus?

le lycra: en Gn, il y a quand même plus de risques que ça tourne à superdupond que superman/ Les gnistes ont pour la plupart n physique normal, loin du physique de dieu grec nécessaire pour porter des costumes de super sans être ridicule.

Les super pouvoir: a part en prenant des pouvoirs facilement interprétable par les règles (genre invulnérabilité ou invisibilité), ça casse un peu le coté immersif.

J'avoue y avoir pas mal réfléchi de mon coté pour le gn superhéros que j'ai en préparation(et qui verra probablement pas le jour avant 2042 vu comment je suis super bien organisé) et ça m'intéresse pas mal de voir ce qu'attendent les joueurs d'un tel jeu

J'ai peur que des combats de super-héros ne rendent pas grand chose d'intéressant, donc perso, je me ficherais de la présence de PNJs en nombres. En revanche, je rêve d'un jeu utilisant les codes du comics, pour en faire des intrigues matures, profondes et noires, ce que serait un GN inspiré du fabuleux "Powers" de Bendis par exemple, de Watchmen, d'Irrécupérable, de Black Summer, d'Incognito, bref plutôt des grands comics post dark-age, que du kitch des précédents.

Moi, un GN Sin City, ca me ferait bien trippé. Je suis assez d'accord qu'un jeu de super héro, j'ai peur que ca ne rende pas vraiment bien ! Le Lycra, c'est bien sûr à référence avec le Show 7, mais c'est plutôt l'aspect ridicule qui est mis en avant...

Fredou a écrit :je rêve d'un jeu utilisant les codes du comics, pour en faire des intrigues matures, profondes et noires, ce que serait un GN inspiré du fabuleux "Powers" de Bendis par exemple, de Watchmen, d'Irrécupérable, de Black Summer, d'Incognito, bref plutôt des grands comics post dark-age, que du kitch des précédents.

Là-dessus on se rejoint tout à fait, c'est plutôt mon optique. Je vois plus du super héros de l'intime que du super héros de l'excès.

un GN watchmen je signe tout de suite. Mais dans watchmen, les personnages sont des "dieux". Bien sur ils n'ont pas de pouvoirs (enfin pas tous) mais ils savent se battre, et il ne faut pas les faire chier. Si je dois jouer Rorschach, j'ai envie de sentir/savoir que je peux exploser n'importe quel gang de mafieux.

Par contre je suis d'accord que je voudrais du super fluide en terme de règle. d'où les pnjs.

Un super héros capable de figer le temps ou d'aller super vite par exemple (dans une scène comme celle ou ozymandias dévie une balle par exemple) : Face à des Pjs, il va falloir signaler que le temps s'arrête. Face à des PNJs on peut envisager que tous les PNJs se mettent au ralenti et on peut faire une scène incroyable.

Par contre les histoires de super héros sont souvent construites sur des schémas hyper classique. Un super héros = un pouvoir, un défaut, un ennemi, un ami, un secret.
Du coup j'aurais du mal à jouer un GN super héros où mon perso est mêlé à 25 intrigues. Une seule, bien ficelée, ça me semble plus lisible.

voila pour moi Fenriss. t'as tout noté ?

Par contre les histoires de super héros sont souvent construites sur des schémas hyper classique. Un super héros = un pouvoir, un défaut, un ennemi, un ami, un secret.

En fait, ça dépend vraiment de l'angle choisi. Les comics ont nettement évolué à travers les âges, et ne se limitent pas au mainstream Marvel/DC. Aujourd'hui, les intrigues les plus riches sont dans le creator-own, et jouent au-delà de codes qu'elles n'ont plus à définir. Une approche "classique", jouant sur la base des codes, peut être un choix assumé ou carrément un piège à éviter.

Pour ma part, je préfère largement une approche à la Kurt Busiek, à la Brian Michael Bendis, à la Warren Ellis, où l'on ne cherche pas à réproduire les codes du genre, mais seulement à s'en servir de décors pour une narration plus forte. Bref, entre le Batman de Bob Kane et les fous d'Arkham de Morrison et McKean, il y a un choix à faire.