Hello,
C'est difficile de faire un retour exhaustif en effet.
Le lundi après midi j'ai participé à deux tables rondes : "Le début de jeu" et "Réussir sa fin de GN". La première visait à réfléchir à ce qui fait qu'un début de jeu est réussi (= les conditions idéales pour que l'on rentre dans le personnage et le jeu dès les premiers instants du GN). La deuxième visait à s'interroger sur les bonnes et les mauvaises fin de jeu avec un questionnement sur "peut-on faire l'économie du traditionnel "FIN DU GN" crié par les orgas ?". La réponse, selon moi est non (même si on n'est pas obligé de crier).
Le mardi matin j'ai assisté à "Écrire un GN, un concentré de plusieurs méthodes", je ne suis pas ultra convaincue par la méthode de Jul (qui animait l'atelier) parce qu'elle ne me convient pas par contre on a commencé à écrire un jeu trop de la balle ambiance sans-abris sous un pont en 1968 à Brooklyn.
Le mardi aprèm il y a eu une table ronde sur "L'art et le GN" et il est apparu que si la plupart des créateurs de GN admettent qu'ils ont une production artistique, ils sont encore loin de se considérer comme artiste (et c'est également le cas des joueurs).
Le mardi soir j'ai joué "L'Hospitalité" un jeu futuriste nordique organisé par Stéphane qui utilise la danse comme processus de prise de décision. J'ai trouvé que l'idée était sympa, mais qu'elle était sous exploitée, je me suis un peu ennuyée.
Le mercredi après-midi j'ai organisé une table ronde sur les ateliers à faire lorsque l'on organise une session inversée. J'ai pris plein de notes et il y a moyen que j'en fasse un article sur electroGN, même si le but était que ça me serve concrètement pour le jeu que j'organise en septembre.
Le jeudi matin j'ai assisté à une table ronde sur "Mais pourquoi on s'inflige ça ?" à savoir la "dérive" du "GN à chouine", pourquoi on se fait souffrir, etc. La conclusion c'est qu'il y a souffrance et souffrance et que c'est pas parce qu'on chiale en GN qu'on subit une souffrance psychologique.
Le jeudi après-midi j'ai organisé un atelier jeu "Induction de pensées positives, le GN du bonheur", un mini-jeu basé sur le principe du compliment. C'était agréable.
Le vendredi matin j'ai organisé l'atelier au titre putassier "Devenez Pina Bausch en 2 heures", un atelier pour apprendre à devenir chorégraphe en GN en vue d'un jeu en cours d'écriture sur la danse contemporaine.
Le vendredi aprèm j'ai assisté à la table ronde "le bleed de l'organisateur" qui était un chouette moment d'échange entre orgas où on a parlé de la culpabilité de faire "souffrir" les joueurs et où on a évoqué des outils pour mieux vivre une organisation pendant laquelle on perd pied émotionnellement.
Voilà.
