Drawing Dead - par l'asso Gniarc
Posté : dim. 29 mars 2015 13:48
Bonjour à tous,
j'organise avec l'association Gniarc, au Mans, le samedi 13 juin 2015, mon dernier scénario en date : DRAWING DEAD ! huis clos mettant en scène un tournoi de poker, au far west...
Le PAF est de 22 euros, ça se déroule sur l'après-midi et 7 rôles masculins et 7 rôles féminins sont à pourvoir.
Pour plus d'informations, renseignements et inscriptions, ça se passe ici : drawingdead@outlook.fr
et, pour vous donner une idée, le pitch :
1888. Redemption, Californie.
Un soleil de plomb écrase de sa lumière la petite ville couverte de poussière. Des virevoltants roulent, tournent et volent à travers les rues désertes alors qu’à l’horizon un nuage de poussière, émergeant de la Sierra Nevada, enfle et grossit à vue d’oeil. Écrasant les pierres tranchantes comme des rasoirs dans un tourbillon de sable, la diligence s’approche, les coyotes se taisent, les serpents rentrent dans leur tanière et seuls les vautours entament leur danse ronde et régulière, hauts dans le ciel limpide.
Par la fenêtre du véhicule, les passagers ont juste le temps d’admirer le panneau en bois au vernis éclaté qui annonce l’entrée de la ville : “Redemption. 89 âmes. 3 vaches. Ici, le goudron est toujours frais. Étranger, tiens le toi pour dit !” Bienvenue au far-west !
Le véhicule s’arrête devant l’enseigne du saloon : le Lost Angels. Les nouveaux arrivants émergent de l’intérieur suffocant et étriqué. Mais la chaleur les accable à nouveau lorsqu’ils posent le pied sur le plancher craquant de la devanture du débit de boisson. Rapidement les voyageurs s’engouffrent à l’intérieur, passant les portes à battants avec une soif de se mettre à l’ombre inimaginable.
Un piano mécanique découle lentement une musique saccadée, rythmée, mais répétitive tandis qu’une danseuse esseulée cherche à égayer l’ambiance. Les quelques habitués tournent un œil morne vers les étrangers et retournent à leurs propres problèmes, le nez dans un verre de whisky. Au centre de la salle se dresse une table hexagonale qui n’attend plus que des joueurs de poker. A côté d’elle, une pancarte qui annonce fièrement : “Tournois national de Poker : boisson à volonté. Armes prohibées”. Tout un programme…
S’avance le patron, l’oeil jovial, la barbe bien taillée, les vêtements chics et coûteux. Une claque sur l’épaule… Une poignée de main virile… Un baisemain gracieux… Tout le monde est là ? Alors, que la partie commence ! Les joueurs prennent place autour de la table, les premiers inscrits, et le croupier commence de battre les cartes.
Au dehors, le vent semble s’être levé, balayant le sable du désert. Une tempête, que rien n’annonçait, s’avance, sinistre et inquiétante...
Vous savez tout
j'organise avec l'association Gniarc, au Mans, le samedi 13 juin 2015, mon dernier scénario en date : DRAWING DEAD ! huis clos mettant en scène un tournoi de poker, au far west...
Le PAF est de 22 euros, ça se déroule sur l'après-midi et 7 rôles masculins et 7 rôles féminins sont à pourvoir.
Pour plus d'informations, renseignements et inscriptions, ça se passe ici : drawingdead@outlook.fr
et, pour vous donner une idée, le pitch :
1888. Redemption, Californie.
Un soleil de plomb écrase de sa lumière la petite ville couverte de poussière. Des virevoltants roulent, tournent et volent à travers les rues désertes alors qu’à l’horizon un nuage de poussière, émergeant de la Sierra Nevada, enfle et grossit à vue d’oeil. Écrasant les pierres tranchantes comme des rasoirs dans un tourbillon de sable, la diligence s’approche, les coyotes se taisent, les serpents rentrent dans leur tanière et seuls les vautours entament leur danse ronde et régulière, hauts dans le ciel limpide.
Par la fenêtre du véhicule, les passagers ont juste le temps d’admirer le panneau en bois au vernis éclaté qui annonce l’entrée de la ville : “Redemption. 89 âmes. 3 vaches. Ici, le goudron est toujours frais. Étranger, tiens le toi pour dit !” Bienvenue au far-west !
Le véhicule s’arrête devant l’enseigne du saloon : le Lost Angels. Les nouveaux arrivants émergent de l’intérieur suffocant et étriqué. Mais la chaleur les accable à nouveau lorsqu’ils posent le pied sur le plancher craquant de la devanture du débit de boisson. Rapidement les voyageurs s’engouffrent à l’intérieur, passant les portes à battants avec une soif de se mettre à l’ombre inimaginable.
Un piano mécanique découle lentement une musique saccadée, rythmée, mais répétitive tandis qu’une danseuse esseulée cherche à égayer l’ambiance. Les quelques habitués tournent un œil morne vers les étrangers et retournent à leurs propres problèmes, le nez dans un verre de whisky. Au centre de la salle se dresse une table hexagonale qui n’attend plus que des joueurs de poker. A côté d’elle, une pancarte qui annonce fièrement : “Tournois national de Poker : boisson à volonté. Armes prohibées”. Tout un programme…
S’avance le patron, l’oeil jovial, la barbe bien taillée, les vêtements chics et coûteux. Une claque sur l’épaule… Une poignée de main virile… Un baisemain gracieux… Tout le monde est là ? Alors, que la partie commence ! Les joueurs prennent place autour de la table, les premiers inscrits, et le croupier commence de battre les cartes.
Au dehors, le vent semble s’être levé, balayant le sable du désert. Une tempête, que rien n’annonçait, s’avance, sinistre et inquiétante...
Vous savez tout
