Forum de l'univers du huis clos

Chuis pas sûr qu'on s'accorde tous sur ce que peut signifier "sortir de sa zone de confort".

Ouais, vous entendez quoi par "sortir de sa zone de confort" ? Parce que vous m'avez un peu perdu avec les références à l'art :p

Ce qu’on appelle "la zone de confort", c’est un ensemble d’activités, d’habitudes ou de comportements qui nous sont familiers et dont nous n’osons sortir par peur de l'inconnu, par faiblesse, par fainéantise, par peur des jugements extérieurs ou de l’échec.

https://www.youtube.com/watch?v=f6uOABlKJeg" onclick="window.open(this.href);return false;

un peu long, pas toujours super clair, mais le seul lien vidéo qui tienne un peu la route.

Si vous tapez sur Google "sortir de sa zone de confort" vous serez impressionnés par le nombre d'articles et de blog qui tendent à donner des pistes pour sortir de notre zone de confort. Ils oublient souvent le GN !

Plutôt d'accord avec l'opinion que pas mal on bien exprimé ici. En synthèse :

- faire sortir les joueurs de leur zone de confort, oui, c'est intéressant, mais pas indispensable à un jeu non plus. C'est une question de choix de conception, et comme tout design, doit être communiqué le plus clairement possible

- certains joueurs n'aiment pas ça, point. J'ai même des exemples de joueurs qui n'aiment pas jouer émotionnel, ou des choses négatives, ils préfèrent le pur escapisme. Ces préférences n'ont pas à être jugées. Les approches du GN sont heureusement assez vastes pour que tout le monde y trouve son compte

- comme Saki (je crois) l'a écrit, vouloir faire sortir de la zone de confort implique un bon accompagnement orga, avant, pendant, après, une communication claire, et la possibilité pour tout joueur de sortir à tout moment (safewords, opt-out) sans être jugé. J'ai fait un certain nombre de jeux hardcore, et je fais essentiellement des jeux durs, et j'accepte ces contraintes car elles sont données de manière claire, encadrées, et graduée pour que l'on puisse décider du moment où on pose une limite. C'est pour moi la seule manière de gérer ces approches de manière responsable et d'en retirer une expérience positive .

Oui, pour commencer à essayer de sortir un joueur de sa zone de confort il faut son accord et lui proposer un cadre de jeu sécurisant.

Oui, des joueurs ne souhaitent pas être "bousculés" et pratiquent ce que tu nommes le "pur escapisme". Mais cette échappée (pas forcément belle) ne traduit-elle pas la volonté de sortir (fuite ?) d'un quotidien et d'un environnement ? Et de la sorte, cela n'est-il pas le début d'une quête vers la sortie d'une zone de confort ?

Ou alors, l'inverse : c'est des gens qui ne se sentent confortables que dans l'escapisme. Hors de la réalité qui leur est inconfortable.

On peut inverser ton hypothèse : ils ne se sentent bien qu'en dehors de la zone de confort.