Frédou :
Très bon résumé
Thanos :
Si tu veux interdire quelque chose sur ton GN parce que ça t'insupporte, personne ne pourra te le reprocher, naturellement. Après, je ne peux pas discuter plus en détail de ton jeu particulièrement parce que je ne le connais pas

. J'émets juste un petit avertissement concernant les rapprochements entre les comportements du personnage et ceux du joueur.
MoZ :
Inclure des règles pour tel ou tel sujet ne signifie en rien que tu encourages leur utilisation à tout va. Et inclure des règles de simulation du sexe et de la violence, c'est quand même loin du fourre-tout.
Concernant la confiance, je pense qu'elle est réduite à sa plus simple expression dans un GN où l'organisateur définit tous les paramètres. Les joueurs deviennent des exécutants de la partition (pour reprendre l'image de Frédou). Certains y trouvent leur intérêt, car ils sont également spectateurs du concert.
Saki :
Dans "Just a little lovin'", le gode servait à simuler les relations sexuelles entre hommes, mais aussi entre femmes, et même parfois entre homme et femme

. Ca représentait un sexe, pas juste un phallus.
La technique marchait comme ça (entre hommes) :
- tu me tends une plume rose pendant le jeu (ça signifie que ton personnage invite le mien à coucher) ;
- brièvement, si on en a pas encore discuté avant, on se met d'accord hors-jeu sur d'éventuelles limites ;
- si c'est toi qui m'encules (pour parler cru), tu te colles dans mon dos ;
- si c'est approprié, on met une capote sur le gode ;
- on tient tous les deux le gode devant moi (soit sur mon entre-jambe, soit sur ma jambe, soit en l'air, suivant le niveau de confort de chacun) ;
- on fait les mouvements et les bruits qui correspondent (je précise qu'on reste obligatoirement au moins partiellement habillé) ;
- juste après, on fait chacun notre tour un monologue.
On pouvait aussi simuler des fellations, mais sans mettre les godes dans la bouche, parce qu'ils étaient en bois et qu'on risquait de se faire mal.
L'atelier avant le jeu était flippant et drôle, mais permettait de maîtriser la technique pendant le jeu et de purger le réflexe du fou-rire.
En jeu, c'est hyper réaliste, surtout dans le contexte "gay débridé" de "Just a little lovin'" (les godes étaient roses fluo

). C'est clair que c'est plus orienté "cul" que l'Ars Amandi, qui est effectivement plus subtil. Toutefois, comme pour l'Ars Amandi, le caractère intime de la technique fait qu'on ne déclenche pas une scène à la légère.
Mu :
Si tu veux faire de ton GN un acte militant contre "l'objectification du désir", c'est ton droit ^^.
Sur les origines de l'Ars Amandi :
Lorsque l'Ars Amandi a été inventé, plein de méthodes de simulation de sexe existaient déjà (massage, dry humping...). L'innovation de l'Ars Amandi, c'est de permettre deux partenaires actifs, de manière sécurisée mais roleplay et immersive.