QM110 : l'introspection en GN

[Thomas B.]

Mais justement, vous qui êtes dans le secret des dieux de ce qui se passe chez ces tarés de scandinaves, est-ce qu'ils utilisent ce genre de procédés ?

Bah oui sinon on en parlerait pas

Actuellement, mon kif serait de donner l'opportunités et les outils aux joueurs pour qu'ils créent ce genre de scènes durant le GN. Dans Mad about the truc, c'était un joueur le garçon, ou un PNJ ?

L'homme (Isaak (sp?)) était un joueur, mais le mec dans la black box était un orga, qui pouvait faire PNJ (souvent l'homme dans le futur, le passé, un homme proche ton perso etc) mais aussi DJ, régisseur etc selon. Et si tu avais besoin de plus de monde tu pouvais recruter des joueurs. J'ai fait PNJ pour des scènes de quelqu'un d'autre, c'était une chouette pause. Bon un peu traumatisante vu les scènes, mais une pause.

Je le mentionne là:
http://www.thomasbe.com/2013/10/01/larp ... t-the-boy/" onclick="window.open(this.href);return false;

Le code "vient dans la black box" était plutôt discret du genre "hey, do you want to go upstairs?" (bon y a un double sens mais on passera)

[Sam]

Dans les moments où tu as officié comme PNJ, as-tu été briefé sur ce que tu devais faire ou dire ? Oubien c'était de l'impro totale ?

[kilourh]

Pour répondre à Gilles.

Les murs étaient couverts de draps, mais également le sol (le plafond était naturellement blanc). Il y avait un fauteuil au centre, blanc lui aussi. L'idée était de retranscrire le côté chambre d'isolement psychatrique... Sauf que les personnages y aller volontairement, et non pas contraint et forcé... Elle servait à autre chose aussi cette salle, mais là je sors du sujet, et en plus je spoilerai mon propre jeu...

[Thomas B.]

Dans les moments où tu as officié comme PNJ, as-tu été briefé sur ce que tu devais faire ou dire ? Oubien c'était de l'impro totale ?

Le joueur disait quelle genre de scène il voulait, l'orga ajoutait son grain de sel ou posait des questions du genre "tu veux que ça se termine comment?", "est-ce que c'est plutôt sombre ou humoristique?" "on va jusqu'où dans la violence?". Tout le monde pouvait poser des questions, proposer des trucs, se répartir les rôles et hop, on jouait la scène en impro. Parfois avec un sono d'ambiance, parfois sans, lumières variables. L'orga coupait à la fin de la scène. Mon souci principal c'était mon costume qui ne collait souvent pas, j'aurai préféré le faire sans costume, mais bon, c'était mes sapes, j'allais pas me démaquiller etc.