Pascal, Afrosiatik était bourré de références. Au hip hop, certes, mais de références quand même. Et ce jusque dans les BG. Moi je limite pas la définition de geek à la SF, l'heroic fantasy et autre. T'es un geek dès que tu es passionné par un truc qui n'est pas mainstream. Tu peux être un geek du clavecin ou de la philatélie, après tout. Donc à ce titre, pour moi, Afrosiatik était bourré de références geeks. Est-ce que ça en a fait un mauvais GN ? À mon avis, loin de là.
Faire référence à un élément x ou y dans un BG par exemple, faut juste que ça fasse sens. Sinon c'est comme se branler en se regardant dans un miroir. Tu te fais plaisir et tu t'admires mais ça ne va pas plus loin. Insérer subtilement des références à un peintre, un film, même à un truc de SF ou Big Bang Therory, du moment que ça renvoie à un souvenir qui fait vibrer le personnage et évoque quelque chose pour lui, ça ne me dérange pas. Ca se rapproche de la catharsis évoquée précédemment. Mais ça demande de savoir écrire ET surtout de savoir prendre du recul. Donc d'avoir un peu de métacognition (je mets un terme compliqué parce que vous avez l'air d'aimer les termes compliqués par ici).
Une remarque enfin. Au détours de certains messages, je ressens comme un mépris diffus envers le jeu de rôle sur table. Je trouve que c'est dommage, car c'est un medium où il y a aussi des réflexions passionnantes qui sont menées et qui se basent sur la narratologie, la dramaturgie... Mais c'est peut-être une différence culturelle, auquel cas je m'excuse de la remarque. En France, j'ai toujours eu l'impression qu'il existait un clivage entre rôliste et GNiste alors qu'en Suisse, on est le plus souvent biclassé. Pour vous convaincre, lisez un magasine comme Di6dent, le blog de Jérôme Larré (
http://www.tartofrez.com/" onclick="window.open(this.href);return false;) ou celui de Gregory Pogorzelski (
http://leparavent.blogspot.ch/" onclick="window.open(this.href);return false;).
Voilà. Sinon, peace, love et vendredi

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