Gérer une équipe d'orga

[Pink]

Gérer une équipe pour élaborer un GN, c'est avant tout... gérer une équipe. Donc du coup on parle principalement de pratiques managériales. Pour moi, ce qui marche dans le privé, marche pour organiser un GN.

Définir les rôles / les responsabilités, planifier, déléguer, recadrer, accompagner, former, contrôler, fédérer, encourager, formaliser, etc... tout ça sont autant d'outils à maîtriser, si on souhaite voir son projet aboutir à quelque chose qui ressemble à ce qui avait été collectivement imaginé.

A noter qu'il y a des méthodes dont on sait qu'elles ne fonctionnent pas (100% totalitaire, 100% participatif, ne pas se baser sur les compétences, etc.). Pas la peine de les essayer pour monter un GN en se disant que ça va passer parce qu'on a tous la même passion. Il suffit de lire le forum pour comprendre qu'il y a autant de vision que d'organisateur.

Et l'essentiel a déjà été évoqué (Pascal, Thomas): définir et s'accorder sur le cadre. Une fois que c'est fait, relancer, engueuler, virer, trancher... ne sont plus que des décisions logiques pour lesquelles personne n'aura rien à redire.

Lucie, je ne crois pas que le 30% d'actifs pour une grosse équipe soit une fatalité. Il doit y avoir quelqu'un qui utilise des leviers pour motiver, encourager, relancer ces personnes là. C'est souvent un échec personnel de constater que d'autres personnes font plus et mieux que soi dans un projet commun. Si c'est un poil dans la main, il faut couper la main, mais ce n'est pas systématique. J'ai eu l'occasion de découvrir des difficultés rédactionnelles, de compréhension, des différences de référentiels communs, des différents relationnelles et ... du manque d’honnêteté entre orgas sur les forces et les faiblesses des membres de l'équipe.

[Baptiste]

Déjà, avoir une méthode de travail c'est bien et c'est rare. Même imparfaite.
Je rejoins Pink sur le danger de penser que la passion va sauver une non gestion de l'équipe.