Oui, d'accord avec toi Fredou. En relisant mon message je me suis rendu compte que mon intention d'aider était plutôt décourageante. Je m'en excuse Nathan.
Je crois que te faire la main au moins une fois comme tu le suggères est souhaitable. Ainsi que de multiplier les expériences de jeu.
Néanmoins quand j'ai organisé mon premier Huis Clos, ce format n'existait presque pas et cela ne m'a pas empêché de me lancer seul dans ce magnifique défi. Tu as décidé de t'y lancer, tu viens sur un forum en discuter, t'enrichir de la différence et tu commences à organiser ta pensée pour rendre la chose réelle. Bravo à toi.
Premier travail de scénarisation GN.
-
Cire de Sacub
- Agrégé d'iconographie Murderienne
- Messages : 560
- Enregistré le : sam. 8 nov. 2014 12:09
Re: Premier travail de scénarisation GN.
Le cas le plus fréquent en GN est qu'une durée en jeu corresponde +/- à une durée réelle, en s'autorisant souvent par contre que des évènements qui prendraient beaucoup de temps (une guérison, le résultat d'une requête) aient une durée beaucoup plus courte.
Mais on peut faire différemment. Comme l'a évoqué Hoog, tu peux faire un jeu en acte. Chaque acte se passe à un moment différent sur ta chronologie.
Par exemple :
Acte 1 : la vie quand tout est sous contrôle mais un évènement se produit qui amène une première brèche
Acte 2 : (1 an plus tard) Le système vacille
Acte 3 : (1 an plus tard) Révolte, révolution, chute
Chaque acte est alors comme un mini-GN où la durée en jeu correspond à la durée réelle. Par exemple, l'acte 1, ce pourrait être une scène dans une ferme collective souterraine avec une enquête autour de tracts clandestins, etc. Entre les actes, tu fais une pause pour redonner le contexte suivant et idéalement pour faire évoluer les personnages (soit que tu le décides pour les joueurs, soit que tu leurs donnes les billes pour qu'ils le fassent eux-mêmes).
Ici, j'ai spécifié une durée précise entre les actes, mais tu peux aussi dire qu'il s'est passée une certaine durée et chaque joueur l'interprète comme il l'entend (quelques semaines ou quelques mois), ce qui est le plus intéressant pour lui selon le développement qu'il veut donner à son personnage.
On peut faire plus exotique. J'ai vu un GN (organisé dans un lieu clos) où des cycles de 8h qui se répétaient (travail, repas, travail, sommeil et ça recommençait) correspondait à chaque fois à une certaine durée non spécifiée mais assez longue. Cela permettait de faire progresser son personnage assez vite et de changer d'orientation lorsqu'on on le souhaitait (et jouer en quelques heures un développement psychologique qui sinon aurait dû prendre beaucoup plus de temps). Le contexte s'y prêtait (la routine d'une prison).
Et le cas, le plus exotique que je connaisse est celui d'un jeu qui n'était pas joué de manière chronologique. Les pièces en jeu (simplement tracées au sol en réalité façon le film dogville) étaient soient avant soit après un certain évènement (information donnée avant le jeu). L'information était communiquée via l'éclairage (rouge ou blanc). Là aussi c'était dans un contexte bien spécifique (un jeu sur la folie).
Je te cite des cas hors normes. Ils ne sont pas forcément plus difficiles à mettre en oeuvre que le classique 'la durée en jeu = la durée réelle' mais ils ne sont pas encore trop habituels d'où un risque plus élevé de se planter par manque d'expérience (de la part des joueurs et des orgas), de témoignages sur comment le faire pour que ça marche, etc. A ne pas rejeter donc, mais si tu t'y lances, il faut que tu creuses bien ces questions.
Mais on peut faire différemment. Comme l'a évoqué Hoog, tu peux faire un jeu en acte. Chaque acte se passe à un moment différent sur ta chronologie.
Par exemple :
Acte 1 : la vie quand tout est sous contrôle mais un évènement se produit qui amène une première brèche
Acte 2 : (1 an plus tard) Le système vacille
Acte 3 : (1 an plus tard) Révolte, révolution, chute
Chaque acte est alors comme un mini-GN où la durée en jeu correspond à la durée réelle. Par exemple, l'acte 1, ce pourrait être une scène dans une ferme collective souterraine avec une enquête autour de tracts clandestins, etc. Entre les actes, tu fais une pause pour redonner le contexte suivant et idéalement pour faire évoluer les personnages (soit que tu le décides pour les joueurs, soit que tu leurs donnes les billes pour qu'ils le fassent eux-mêmes).
Ici, j'ai spécifié une durée précise entre les actes, mais tu peux aussi dire qu'il s'est passée une certaine durée et chaque joueur l'interprète comme il l'entend (quelques semaines ou quelques mois), ce qui est le plus intéressant pour lui selon le développement qu'il veut donner à son personnage.
On peut faire plus exotique. J'ai vu un GN (organisé dans un lieu clos) où des cycles de 8h qui se répétaient (travail, repas, travail, sommeil et ça recommençait) correspondait à chaque fois à une certaine durée non spécifiée mais assez longue. Cela permettait de faire progresser son personnage assez vite et de changer d'orientation lorsqu'on on le souhaitait (et jouer en quelques heures un développement psychologique qui sinon aurait dû prendre beaucoup plus de temps). Le contexte s'y prêtait (la routine d'une prison).
Et le cas, le plus exotique que je connaisse est celui d'un jeu qui n'était pas joué de manière chronologique. Les pièces en jeu (simplement tracées au sol en réalité façon le film dogville) étaient soient avant soit après un certain évènement (information donnée avant le jeu). L'information était communiquée via l'éclairage (rouge ou blanc). Là aussi c'était dans un contexte bien spécifique (un jeu sur la folie).
Je te cite des cas hors normes. Ils ne sont pas forcément plus difficiles à mettre en oeuvre que le classique 'la durée en jeu = la durée réelle' mais ils ne sont pas encore trop habituels d'où un risque plus élevé de se planter par manque d'expérience (de la part des joueurs et des orgas), de témoignages sur comment le faire pour que ça marche, etc. A ne pas rejeter donc, mais si tu t'y lances, il faut que tu creuses bien ces questions.