Re: QM86 : honnêteté ou hypocrisie
Posté : ven. 28 juin 2013 13:17
Cette discussion me fait penser aux travaux de Jean-Marc Montiel et Pascal Huguet sur le feedback de comparaison sociale.
En résumé, de multiples facteurs affectent la manière dont un feedback (positif ou négatif) va être perçu par son destinataire.
Les éléments de base montrent que :
- les feedbacks négatifs sont toujours mieux perçus en privé. Et qu'ils contribuent à améliorer la performance pour les situations suivantes.
- les feedbacks positifs sont toujours mieux appréciés en public. Par contre, ils ne contribuent pas toujours à améliorer la performance.
- L'amélioration de la performance est fortement liée à la manière dont se perçoit celui qui est évalué.
---> S'il pense qu'il est bon (bonne estime intrinsèque de ses compétences), alors le caractère public du feedback va le stimuler, y compris s'il est négatif.
---> S'il pense qu'il n'est pas bon (estime fragile, gros doute sur ses capacités intrinsèques ex. orga débutant) alors le feedback positif public risque de lui faire gonfler le melon sans l'aider à s'améliorer.
- La fatigue liée à la réalisation d'un GN démultiplie l'impact des feedback en public puisque les capacités d'inhibition et de traitement de l'information sont réduites. Du coup, l'individu ne peut mettre à distance la valence émotionnelle contenue dans la critique (positive ou négative).
Ça, c'est pour celui qui reçoit le commentaire.
En résumé, de multiples facteurs affectent la manière dont un feedback (positif ou négatif) va être perçu par son destinataire.
Les éléments de base montrent que :
- les feedbacks négatifs sont toujours mieux perçus en privé. Et qu'ils contribuent à améliorer la performance pour les situations suivantes.
- les feedbacks positifs sont toujours mieux appréciés en public. Par contre, ils ne contribuent pas toujours à améliorer la performance.
- L'amélioration de la performance est fortement liée à la manière dont se perçoit celui qui est évalué.
---> S'il pense qu'il est bon (bonne estime intrinsèque de ses compétences), alors le caractère public du feedback va le stimuler, y compris s'il est négatif.
---> S'il pense qu'il n'est pas bon (estime fragile, gros doute sur ses capacités intrinsèques ex. orga débutant) alors le feedback positif public risque de lui faire gonfler le melon sans l'aider à s'améliorer.
- La fatigue liée à la réalisation d'un GN démultiplie l'impact des feedback en public puisque les capacités d'inhibition et de traitement de l'information sont réduites. Du coup, l'individu ne peut mettre à distance la valence émotionnelle contenue dans la critique (positive ou négative).
Ça, c'est pour celui qui reçoit le commentaire.