Si on considère un jeu regroupant du narrativisme (gestion des histoires par les joueurs), de la transparence et/ou de la création commune de personnages, une idéologie simpliste assénée à coups de masse, un format court et en plus des décors souvent réduits au minimum, n'avez-vous pas l'impression que n'importe quel collégien pourrait pondre ce genre de "scénario" au rythme de 2 ou 3 par demi-journée ?L'homme le plus fainéant du monde a démissionné de son poste de photographe sportif au Monde Diplo : il est devenu scénariste de GN nordique.
Bjorn Borg - Knutepunkt 1986
Est-ce que ça ne crée pas une sorte de GN bas-de-gamme, à peu près du niveau des GN med-fan des années 90 pour lesquels les joueurs devaient venir avec leurs personnages et leurs histoires, avec en plus juste une bonne conscience sociétale ?
Est-ce que ça n'est pas symptomatique d'un désir de vouloir consommer toujours plus de GN, quitte à sacrifier une bonne partie de la qualité immersive ?
Est-ce pour les orgas une dérive vers la facilité, aux dépens d'une réflexion et d'un travail pour procurer des sensations aux joueurs ?
Ce n'est pas un troll : si ça l'avait été, j'aurais demandé "Est-ce que les scénariste de GN nordiques sont des branleurs?"
