Re: Simulationnisme VS Narrativisme
Posté : mer. 7 janv. 2015 15:02
Les joueurs emportant généralement le livre de 800 pages contenant tous les écrits du jeu, Vincent a pu lire tous les backgrounds. Je doute que lire tout le livre permette de relever tous les détails du jeu, mais il n'y a certainement pas besoin de tout maitriser pour en comprendre les intentions, surtout quand elles ne se cachent pas, ce qui me semble être le cas ici.
Non, cette phrase ne me courrouce pas. Je crois que je comprends ce que Vincent a voulu dire. Cependant, il me semble qu'elle aurait été plus simple et bien plus compréhensible comme cela : "L'histoire romanesque vécue par le joueur pourrait décevoir celui qui recherchait un réalisme absolu".
D'ailleurs, est-ce que les attentes des joueurs simulationnistes sont toutes les mêmes ? J'en doute. Et j'ai l'impression qu'il sous-entend qu'une telle attente est forcément une attente de "réalisme". Je crois que c'est faux (la cohérence n'est pas le réalisme).
Cette phrase me gène quand même un p'tit peu, pour une autre raison. Je trouve plus intéressant de dire ce qu'est le jeu, plutôt que ce qu'il n'est pas. On pourrait dire aussi qu'il ne contentera pas les attentes de joueurs recherchant une grosse bataille, un feu de camp festif, qu'il ne fera pas la vaisselle et que votre femme ne reviendra pas dans 48h...
Ce jeu, je crois, est un des premiers à s'être affublé du terme "romanesque", au sens premier "qui tient du roman", n'hésitant pas à citer ses références, du Capitaine fracasse au fantôme de l'opera, de Molière à Dumas, en passant par Cyrano... La présence d'histoire romanesque me semble la couleur très largement annoncée, le contrat de base totalement assumé, et ne pas constituer un inattendu susceptible de décevoir.
Ca me fait un peu l'effet d'une critique de "La liste de Schindler" qui dirait : "ce film contenant des histoires tristes, il ne conviendra pas aux spectateurs de comédie privilégiant l'humour." C'est totalement vrai, mais un peu hors-sujet.
Non, cette phrase ne me courrouce pas. Je crois que je comprends ce que Vincent a voulu dire. Cependant, il me semble qu'elle aurait été plus simple et bien plus compréhensible comme cela : "L'histoire romanesque vécue par le joueur pourrait décevoir celui qui recherchait un réalisme absolu".
D'ailleurs, est-ce que les attentes des joueurs simulationnistes sont toutes les mêmes ? J'en doute. Et j'ai l'impression qu'il sous-entend qu'une telle attente est forcément une attente de "réalisme". Je crois que c'est faux (la cohérence n'est pas le réalisme).
Cette phrase me gène quand même un p'tit peu, pour une autre raison. Je trouve plus intéressant de dire ce qu'est le jeu, plutôt que ce qu'il n'est pas. On pourrait dire aussi qu'il ne contentera pas les attentes de joueurs recherchant une grosse bataille, un feu de camp festif, qu'il ne fera pas la vaisselle et que votre femme ne reviendra pas dans 48h...
Ce jeu, je crois, est un des premiers à s'être affublé du terme "romanesque", au sens premier "qui tient du roman", n'hésitant pas à citer ses références, du Capitaine fracasse au fantôme de l'opera, de Molière à Dumas, en passant par Cyrano... La présence d'histoire romanesque me semble la couleur très largement annoncée, le contrat de base totalement assumé, et ne pas constituer un inattendu susceptible de décevoir.
Ca me fait un peu l'effet d'une critique de "La liste de Schindler" qui dirait : "ce film contenant des histoires tristes, il ne conviendra pas aux spectateurs de comédie privilégiant l'humour." C'est totalement vrai, mais un peu hors-sujet.