Re: QM 143 : Ce truc de merde !
Posté : mar. 6 mai 2014 11:30
/ ancien combattant on
cet exemple ci-dessus est si abject qu'il a légitimé à lui tout seul une recherche de règle de jeu sensée restituer la difficulté de zigouiller quelqu'un et de faire disparaître le corps en amont d'un GN que j'ai écrit.
ça a abouti sur des situations de jeu intenses et mémorables.
le tout avec une règle simple et un "artifice" facile.
la règle : un personnage mort est un cadavre encombrant (et matérialisé par le joueur-qui-fait-le-mort) aussi longtemps que le cadavre n'a pas été réellement / pratiquement / pour de vrai, là, mis dans une zone spécifiquement convenue OU dans un contenant (sac, cercueil, etc..) pendant 15 minutes.
l'artifice : toute blessure mortelle était simulée par le fait, pour l'agresseur, d'éclater dans sa main (généralement celle qui tenait un poignard) une poche de sang factice et de l'étaler sur la victime. les règles de médecine étant inconnues des personnages non-médecins, la seule consigne était : plus la tache est grande et mieux placée (comprendre sur un point vital), plus ce sera compliqué à soigner.
le jeu se passait en prison.
la nuit, dans une cellule de 4 prisonniers, il y en a deux qui se sont "énervés". l'un d'entre eux a planté l'autre.
et là, gros souci de l'agresseur : il y a un corps par terre, du sang partout, notamment sur ses mains, et à la prochaine ronde les matons risquent de comprendre...
le joueur concerné racontant - avec des étoiles dans les yeux - comment il a remis péniblement le mort dans son propre lit en attendant de trouver un moyen de le sortir, puis raclé les taches de sang sur le sol avec ses ongles en crachant dessus pour le diluer (pas d'eau dans la cellule), le tout en guettant chaque prochaine ronde pour feindre de dormir au passage des gardes, le tout sous les commentaires cyniques de ses co-détenus... est un souvenir qui justifie le boulot d'orga.
cet exemple ci-dessus est si abject qu'il a légitimé à lui tout seul une recherche de règle de jeu sensée restituer la difficulté de zigouiller quelqu'un et de faire disparaître le corps en amont d'un GN que j'ai écrit.
ça a abouti sur des situations de jeu intenses et mémorables.
le tout avec une règle simple et un "artifice" facile.
la règle : un personnage mort est un cadavre encombrant (et matérialisé par le joueur-qui-fait-le-mort) aussi longtemps que le cadavre n'a pas été réellement / pratiquement / pour de vrai, là, mis dans une zone spécifiquement convenue OU dans un contenant (sac, cercueil, etc..) pendant 15 minutes.
l'artifice : toute blessure mortelle était simulée par le fait, pour l'agresseur, d'éclater dans sa main (généralement celle qui tenait un poignard) une poche de sang factice et de l'étaler sur la victime. les règles de médecine étant inconnues des personnages non-médecins, la seule consigne était : plus la tache est grande et mieux placée (comprendre sur un point vital), plus ce sera compliqué à soigner.
le jeu se passait en prison.
la nuit, dans une cellule de 4 prisonniers, il y en a deux qui se sont "énervés". l'un d'entre eux a planté l'autre.
et là, gros souci de l'agresseur : il y a un corps par terre, du sang partout, notamment sur ses mains, et à la prochaine ronde les matons risquent de comprendre...
le joueur concerné racontant - avec des étoiles dans les yeux - comment il a remis péniblement le mort dans son propre lit en attendant de trouver un moyen de le sortir, puis raclé les taches de sang sur le sol avec ses ongles en crachant dessus pour le diluer (pas d'eau dans la cellule), le tout en guettant chaque prochaine ronde pour feindre de dormir au passage des gardes, le tout sous les commentaires cyniques de ses co-détenus... est un souvenir qui justifie le boulot d'orga.