Re: QM112 : avenir du GN
Posté : mar. 19 nov. 2013 21:19
Je souhaite simplement au GN de continuer à devenir ce que les joueurs et surtout les orgas veulent en faire. La pratique évolue, les pratiques d'orgas évoluent, et le GN reste d'une très grande diversité.
Le romanesque est sans doute devenu mainstream, mais il y a 5 ans ce type de jeux était rare, et il y a dix ans inexistant (même les premier Miss Rachel type Moonstone : sympathique, mais très linéaire et axé intrigue). C'est un registre qui va sans doute se tasser, et continuer à exister dans son coin (comme le GN action-aventure classique reste, malgré tout, le plus largement représenté), et qui laissera sans doute place à autre chose.
A titre perso j'essaie toujours d'organiser les GN dans lesquels je me reconnais, de faire quelque chose que j'aime. Arrivé aux joueurs, parfois ça fonctionne, parfois non, j'essaie de bien communiquer sur mes intentions et ce que je propose, et de donner à jouer dans ces limites. Résultat, ma pratique en termes de scénarisation a largement évolué, et sans doute que dans 5 ans je verrais certains aspects de mes jeux actuels comme aussi dépassés que ceux que je faisais il y a 5 ans (en particulier certains aspects de gestion que jamais je ne ferais de la même manière). Cela étant je n'ai jamais évolué que en regardant faire les autres et en prenant ce que j'aimais dans les GN que je jouais.
La différence entre l'offre de jeux et le nombre croissant de joueurs est un vrai problème. En tant qu'orga, face à l'afflux des demandes, j'aurais tendance à me méfier un peu du côté "effet de mode". Le bouche-à-oreille, à l'origine si efficace pour faire venir des nouveaux joueurs, tend à devenir une sorte de "gazette des tendances", effet démultiplié par les réseaux sociaux. Les solutions sont sans doute multiple, mais passent d'abord par le fait de favoriser et soutenir ceux qui se lancent dans l'orga (mainstream ou autre). Je ne suis pas sûre que l'attitude méprisante qu'on a vu largement ces jours-ci (là encore, phénomène largement amplifié par les réseaux sociaux) aide beaucoup. Je débuterais dans l'orga, je crois qu'il y aurait matière à être découragé d'avance. Le corollaire étant l'éventuelle professionnalisation du GN, mais je ne pense pas que ce soit le même débat.
Comme je suis à un niveau très basique, le romanesque peut disparaître ou devenir marginal ou un trope discrédité, le GN peut disparaître, perso j'organiserais des jeux comme je l'entends, je jouerais aux jeux qui me plairont, du romanesque mais pas que. Si y'en a plus je ferais autre chose. La sclérose du genre, s'occuper des nouveaux, être oecuménique et accueillir tout le monde, je m'en dédouane complètement, taxez ça de facilité ou d'égoïsme si vous voulez.
Le romanesque est sans doute devenu mainstream, mais il y a 5 ans ce type de jeux était rare, et il y a dix ans inexistant (même les premier Miss Rachel type Moonstone : sympathique, mais très linéaire et axé intrigue). C'est un registre qui va sans doute se tasser, et continuer à exister dans son coin (comme le GN action-aventure classique reste, malgré tout, le plus largement représenté), et qui laissera sans doute place à autre chose.
A titre perso j'essaie toujours d'organiser les GN dans lesquels je me reconnais, de faire quelque chose que j'aime. Arrivé aux joueurs, parfois ça fonctionne, parfois non, j'essaie de bien communiquer sur mes intentions et ce que je propose, et de donner à jouer dans ces limites. Résultat, ma pratique en termes de scénarisation a largement évolué, et sans doute que dans 5 ans je verrais certains aspects de mes jeux actuels comme aussi dépassés que ceux que je faisais il y a 5 ans (en particulier certains aspects de gestion que jamais je ne ferais de la même manière). Cela étant je n'ai jamais évolué que en regardant faire les autres et en prenant ce que j'aimais dans les GN que je jouais.
La différence entre l'offre de jeux et le nombre croissant de joueurs est un vrai problème. En tant qu'orga, face à l'afflux des demandes, j'aurais tendance à me méfier un peu du côté "effet de mode". Le bouche-à-oreille, à l'origine si efficace pour faire venir des nouveaux joueurs, tend à devenir une sorte de "gazette des tendances", effet démultiplié par les réseaux sociaux. Les solutions sont sans doute multiple, mais passent d'abord par le fait de favoriser et soutenir ceux qui se lancent dans l'orga (mainstream ou autre). Je ne suis pas sûre que l'attitude méprisante qu'on a vu largement ces jours-ci (là encore, phénomène largement amplifié par les réseaux sociaux) aide beaucoup. Je débuterais dans l'orga, je crois qu'il y aurait matière à être découragé d'avance. Le corollaire étant l'éventuelle professionnalisation du GN, mais je ne pense pas que ce soit le même débat.
Comme je suis à un niveau très basique, le romanesque peut disparaître ou devenir marginal ou un trope discrédité, le GN peut disparaître, perso j'organiserais des jeux comme je l'entends, je jouerais aux jeux qui me plairont, du romanesque mais pas que. Si y'en a plus je ferais autre chose. La sclérose du genre, s'occuper des nouveaux, être oecuménique et accueillir tout le monde, je m'en dédouane complètement, taxez ça de facilité ou d'égoïsme si vous voulez.