Forum de l'univers du huis clos

Le problème, c'est que vous avez déjà tout dit, et bien dit. En gros, tout le mnde est d'accord sur les points suivants. Le hors jeu (attention pas le meta jeu) :

- Dépend du contrat ludique (immersion ou grillades dans les bois avec toute la gamme de nuances entre les deux).
- Dépend des moyens mis en place par les orgas pour garantir le contrat ludique (événémentiel, casting éventuel, structure narrative, ateliers, cadre de jeu...).
- Dépend de la durée de jeu.

Après, l'argument consistant à dire que c'est sain et que ça permet de se retrouver entre potes, ça me laisse vachement dubitatif. Si j'ai envie de voir telle personne et de papoter avec, je l'appelle et j'agende une soirée dont l'objectif sera de boire une mousse et de papoter. À titre personnel, si je vais en GN (avec l'effort financier, logistique et créatif que cela représente), c'est pour vivre une aventure, m'immerger dans un rôle et une histoire... Le plaisir de voir des potes se traduira par des situations de meta jeu avec des références envers untel qui fonctionneront comme autant de clins d’œil qui ne pèteront pas forcément l'ambiance. Et pour la vraie discute hors jeu, y'a avant le breif et après le debrief. Mais je conçois que pour d'autres, les choses fonctionnent différemment. En jeu, je me contenterai de les éviter, afin de ne pas briser leur moment de détente et inversement de ne pas trop péter mon immersion à moi.

moi je ne crois vraiment pas à l'immersion totale et je crois que quelle que soit la durée du GN j'aurai des moments de hors-jeu. En général dans ces moments là je fais juste mon huître dans mon coin et je n'emmerde pas les autres, mais n'empêche qu'en GN je reste moi quelque chose comme 80 % du temps et pour moi rien que ça, ça veut dire être hors-jeu, mais c'est pas forcément être un connard pour autant.

en fait je ne crois pas à l'immersion dans le personnage.

lucieXperience a écrit :en fait je ne crois pas à l'immersion dans le personnage.

C'est dommage pour toi

ouais enfin vu que je ne joue pas, ça va je ne le vis pas mal.

lucieXperience a écrit :en fait je ne crois pas à l'immersion dans le personnage.

Je sais pas si j'y crois mais en tout cas je l'ai jamais ressenti. Je pense que c'est avant tout une question de travail préparatoire à la actor studio. C'est vraiment un truc qui m'intéresse dans la réception que les gens ont du GN, je crois que je vous envie un peu, vous les gens qui ressentez cette immersion dans le personnage. ça m'est déjà arrivé pour un monde, pour une situation, mais pour un personnage...

Pour le coup, immersion n'est peut-être pas le terme le plus adéquat. Je parlerai plutôt d'empathie, en fait. Cerner son personnage, le questionner, chercher à le comprendre, etc. C'est cette empathie qui, POUR MOI, sert de point de départ pour réellement s'impliquer dans les interactions et les enjeux que tel ou tel GN proposent.

Cela ne remet aucunement en question les préparations dont parle Lila. Mais en amont, il faut qu'il y ait cette empathie. Rien de pire qu'un personnage qui ne nous parle absolument pas.

Compte tenu de l'évolution de la discussion, je propose une nouvelle QM : [le GN peut-il être réellement immersif?] (ne serait-ce qu'un instant!)

effectivement je lance ça

Pour le coup, immersion n'est peut-être pas le terme le plus adéquat. Je parlerai plutôt d'empathie, en fait. Cerner son personnage, le questionner, chercher à le comprendre, etc. C'est cette empathie qui, POUR MOI, sert de point de départ pour réellement s'impliquer dans les interactions et les enjeux que tel ou tel GN proposent.

+1
Je me retrouve tout à fait dans cette notion d'empathie.

Je pense que Desproges aurait dit :" on peut faire du HRP n'importe quand, mais pas avec n'importe qui".
Ou pas. Mais en tout cas c'est le sentiment que j'ai.

Est ce mal qu'un orga demande à un joueur, qu'il connait, si tout se passe bien pour lui ?
Est ce mal de divaguer entre amis de la couleur de la dentelle d'une demoiselle alors que ces derniers jouent ensemble des moines ?

Pour moi, non. Mais le faire (l'imposer) avec des inconnus, à savoir des gens dont on ne connait pas la nature du "contrat", ça oui, c'est le mal.