Je comprends ton raisonnement mais il repose sur une définition du geek qui me semble discutable.Sam a écrit :Pascal, Afrosiatik était bourré de références. Au hip hop, certes, mais de références quand même. Et ce jusque dans les BG. Moi je limite pas la définition de geek à la SF, l'heroic fantasy et autre. T'es un geek dès que tu es passionné par un truc qui n'est pas mainstream. Tu peux être un geek du clavecin ou de la philatélie, après tout. Donc à ce titre, pour moi, Afrosiatik était bourré de références geeks. Est-ce que ça en a fait un mauvais GN ? À mon avis, loin de là.
Si c'est effectivement comme ça qu'il faut définir "geek", alors oui, le GN est plein de références geek, le GN est même geek par essence. Et toute cette discussion n'a plus guère d'intérêt parce qu'elle revient à demander si un truc fondamentalement geek contient des références geek. Dès lors, la seule chose qui pourrait permettre de le rendre moins geek ne tiendrait pas à changer ses références mais à faire en sorte qu'il devienne mainstream.
J'ai un peu de mal avec cette définition, comme avec l'idée que le hip-hop ou la philatélie soit geeks. J'ai l'impression que ce qui définit le geek est certainement un peu flou mais se situe entre l'adolescent boutonneux fan de gadgets électroniques et d'informatique et l’hyper-spécialiste dans un champ de connaissance non académique (non mainstream ?). Ainsi, les barjots de "Big Bang Theory" sont geeks, l'encyclopédie vivante de Startrek est geek, le gars qui parle Klingon ou qui sait lire l'elfique dans le texte est geek. Mais quoiqu'il s'en prétende parfois, un fan de séries télévisées n'est pas un geek. Un utilisateur de Facebook ne l'est pas davantage.
On en revient toujours à définir...
Bref, soit on étend le champ de définition du geek très au-delà de la technologie et de la binoclardise à bouton, et dans ce cas là on englobe le GN, soit on reste plus modéré et je cherche toujours les références geek dans la plupart des GN.