Re: QM54 : tous à poils
Posté : mar. 13 nov. 2012 15:06
La question de la nudité (mais pas que celle-là) pose aussi celle de la distance (et jusqu'où on peut l'abolir) entre les participants, et plus avant : de la distance entre le jeu et ses participants.
La nudité apparaît alors comme l'une des frontières (ce n'est pas la seule) dont le franchissement, sans jugement de valeur ou moral aucun, révèle du joueur - exception faite de l'exhibitionniste assumé ou refoulé - sa capacité à se mettre entièrement au service du jeu tout en conservant son discernement.
Considérant que son corps est partie prenante de l'univers fictionnel, un joueur ne devrait avoir aucune gêne à se dénuder, dans la mesure où cette gêne n'impacte en théorie que le personnage. Il en va de même pour l'intégrité physique et émotionnelle, la fatigue, mais aussi la faim, la soif, etc... tout ce qui peut altérer le mental et le corps du joueur est théoriquement acceptable, dans le cadre d'un jeu.
Ce qui implique que le jeu donne un sens à ce franchissement. Si c'est pour amuser la galerie avec une plume dans le cul, je passe mon tour. Si la nudité est un moyen conscient et réfléchi d'atteindre un état de ressenti précis, je suis prêt à essayer.
Là encore, en la matière, chacun devrait pouvoir s'engager en connaissance de cause, avec une communication éclairante en amont du jeu, un pacte de confiance explicite établi entre l'organisation et les joueurs, voire des solutions conventionnelles pour se soustraire, si le besoin s'en faisait sentir, à cet engagement (mots clés de retrait ou de sauvegarde, par exemple).
Dans un projet de jeu séduisant sur son contenu ET transparent sur les engagements des joueurs à franchir ces frontières, avec des organisateurs en confiance et des joueurs bien connus, je pense pour ma part être tout à fait susceptible de franchir ces barrières dans le cadre d'un jeu, tout en étant aussi pudique que n'importe qui hors de ce cadre.
C'est facile à dire sur un forum, à froid. Il faut être honnête avec soi et se projeter en situation, sans complaisance, pour essayer d'anticiper sa propre capacité à franchir ces frontières.
Toujours à froid, théoriquement, je pense qu'un GN qui intégrerait une période de formation minimale (workshop), un accompagnement médical et une éventuelle période de convalescence pour encadrer le recours à la violence physique réelle ne m'effrayerait pas tant que ça. Je n'ai pas dit que je signais les yeux fermés, hein, mais je pourrais y réfléchir.
Dans tous les cas, à chacun de placer son curseur personnel sur ces différentes frontières, et ça, ça reste indiscutable.
La nudité apparaît alors comme l'une des frontières (ce n'est pas la seule) dont le franchissement, sans jugement de valeur ou moral aucun, révèle du joueur - exception faite de l'exhibitionniste assumé ou refoulé - sa capacité à se mettre entièrement au service du jeu tout en conservant son discernement.
Considérant que son corps est partie prenante de l'univers fictionnel, un joueur ne devrait avoir aucune gêne à se dénuder, dans la mesure où cette gêne n'impacte en théorie que le personnage. Il en va de même pour l'intégrité physique et émotionnelle, la fatigue, mais aussi la faim, la soif, etc... tout ce qui peut altérer le mental et le corps du joueur est théoriquement acceptable, dans le cadre d'un jeu.
Ce qui implique que le jeu donne un sens à ce franchissement. Si c'est pour amuser la galerie avec une plume dans le cul, je passe mon tour. Si la nudité est un moyen conscient et réfléchi d'atteindre un état de ressenti précis, je suis prêt à essayer.
Là encore, en la matière, chacun devrait pouvoir s'engager en connaissance de cause, avec une communication éclairante en amont du jeu, un pacte de confiance explicite établi entre l'organisation et les joueurs, voire des solutions conventionnelles pour se soustraire, si le besoin s'en faisait sentir, à cet engagement (mots clés de retrait ou de sauvegarde, par exemple).
Dans un projet de jeu séduisant sur son contenu ET transparent sur les engagements des joueurs à franchir ces frontières, avec des organisateurs en confiance et des joueurs bien connus, je pense pour ma part être tout à fait susceptible de franchir ces barrières dans le cadre d'un jeu, tout en étant aussi pudique que n'importe qui hors de ce cadre.
C'est facile à dire sur un forum, à froid. Il faut être honnête avec soi et se projeter en situation, sans complaisance, pour essayer d'anticiper sa propre capacité à franchir ces frontières.
Toujours à froid, théoriquement, je pense qu'un GN qui intégrerait une période de formation minimale (workshop), un accompagnement médical et une éventuelle période de convalescence pour encadrer le recours à la violence physique réelle ne m'effrayerait pas tant que ça. Je n'ai pas dit que je signais les yeux fermés, hein, mais je pourrais y réfléchir.
Dans tous les cas, à chacun de placer son curseur personnel sur ces différentes frontières, et ça, ça reste indiscutable.