Forum de l'univers du huis clos

Dans mon équation j'utilisais l'égalité et les mesures de plaisir non dans le but de quantifier le bien-être mais pour souligner mon désaccord avec l'idée que le plaisir qu'on a soi-même aurait la même valeur que celui qu'on accorde à un autre. Je suis conscient du fait qu'on a du plaisir en retour à distribuer du bien autour de soi, m'en faire l'explication n'est d'ailleurs pas de la première utilité, mais tout conscient que je suis de ce fait je ne perd pas de vue que l'individu normalement constitué accorde beaucoup plus de valeur à son propre bonheur qu'à celui d'un inconnu.

Autrement dit : L'idée qu'un sacrifice personnel peut produire un plaisir en retour est juste mais n'implique pas du tout qu'on rentre dans ses frais.

C'est un peu le mythe du moteur à eau.

Euh... Pascal, je t'en faisais l'explication parce que tu demandais comment cela pouvait fonctionner et cette arithmétique fonctionne ainsi. En revanche avant de juger de son efficacité pratique, il faut examiner et comprendre ce système philosophique dans son ensemble. Il n'y a pas d'arithmétique des plaisirs possible sans contrat hédoniste et sans jardin épicurien. Sinon, en effet, tu ne rentrerais pas dans tes frais, la faute à qui ne rendrait pas la réciproque vraie. D'où la construction d'un jardin épicurien constitué des gens avec qui tu es capable de contracter, d'échanger ces plaisirs dans un respect mutuel... Une philosophie hédoniste s'applique autour de soi avec les gens capables de respecter ce contrat, cet échange, cette dynamique. Les applications aux GNs, activité qui consiste à se donner mutuellement du plaisir, sont nombreuses, notamment dans les relations joueurs/orgas.

ok

Michel Onfraydou, ça sonne plutôt bien