Forum de l'univers du huis clos

Bross a écrit : présente beaucoup de similitudes avec le jeu de rôle sur table

Ha ? Ca dépend comment tu le pratiques.

Parce ce que tu dis là :

Bross a écrit : Ce qui devient important, c'est plutôt la cohérence et le répondant d'un univers de jeu, l'autonomie des personnages-joueurs à l'intérieur de cet univers, la liberté de leurs modes d'action et d'expression dans le respect du projet de jeu défini.

C'est parfaitement applicable à mes parties de JdR sur table.

...dont tu es le MJ : les yeux et les oreilles de tes personnages, la cohérence, le répondant, l'arbitre reconnu, le metteur en scène omniscient, le partenaire permanent et immédiat, l'univers, Dieu, le Destin (altéré par le truchement des dés jetés derrière l'écran), etc...

Est-ce aussi le cas en GN ?

Organiser/créer un GN en pensant avant tout au scénario, à la fourniture d'une quantité de jeu minimale, d'une occupation du temps équilibrée, c'est un peu se positionner en MJ "de table", voilà ce que je voulais dire.

Or, si avant le jeu l'organisateur de GN, comme un MJ, possède effectivement la feuille de route, le permis poids lourds et les clés du camion, dès que le jeu commence, ce n'est plus le cas. Il faut obligatoirement confier le jeu aux joueurs, non pas au sens d'une création à partir de rien, mais d'une animation spontanée, d'une appropriation créative.

Sinon, pour Pascal : je n'incluais pas dans l'appropriation du jeu par le joueur, la création par lui d'éléments nouveaux, ou supplémentaires. Et je me rends compte qu'à la place du mot jeu, le mot expérience serait plus approprié et permettrait peut-être une meilleure compréhension de ce que j'essaie de dire.

Je pense donc que la question initiale de la "quantité de jeu prévisible" est secondaire par rapport la question de la "nature de l'expérience proposée". Secondaire, pas inutile. Mais ce n'est plus la question, je te l'accorde et c'est effectivement une perception très personnelle de la question de départ.

la méthode des PIP oblige quand même à attribuer à chaque intrigue un nombre de point. et ça se fait un peu au feeling.
Mais c'est vrai que ça permet d'équilibrer.

j'ai utiliser la méthodes plusieurs fois, couplé à une méthode de brainstorming et de répartition des intrigues ensuite aux divers personnages. j'ai intégralement rédigé la méthode tellement j'y croyais à l'époque.

je trouve aujourd'hui qu'elle a plein d'avantages. mais pousse à la surcharge des persos dont je ne vais pas reparler.

Pour le débutant, il y a toujours possibilités :
- de commencer par écrire des jeux plus simples, plus courts, avec moins de joueurs, pour mieux en contrôler la complexité.
- de concevoir ses premiers timings avec des éléments ajustables à chaud.
- de se forger d'abord une expérience de joueur qui l'aidera considérablement.
- de se faire épauler par un joueur/orga plus expérimenté.
- sinon d'expérimenter quitte à cafouiller un peu.
Ce n'est pas totalement la catastrophe.

Bross a écrit :.
Il faut obligatoirement confier le jeu aux joueurs, non pas au sens d'une création à partir de rien, mais d'une animation spontanée, d'une appropriation créative.

Je crois que là dessus, on est un peu tous d'accord.
Après je pense de plus en plus (mais je m'écarte du sujet initial) qu'il faut aussi que :
1 - le / les auteurs aient une vision de ce qu'ils veulent faire jouer et se posent la question de comment le faire jouer.
2 - que les joueurs y adhèrent et que c'est par cette adhésion qu'il s’approprieront avant tout le jeu.

(pas sur d'être clair mais j'ai toujours du mal à théoriser la chose rolistique)

je ne sais pas si je comprend bien ce que tu veux dire ou si je vais être hors sujet mais oui, pour moi ce que doivent maîtriser les Orgas c'est le théme/ambiance.
De la même façon qu'on ne réalise pas un thriller comme une comédie, chaque Gn doit avoir son ambiance propre et c'est de ça que sont vraiment garant les orgas.
C'est une des raisons pour lesquels je n'adhère pas au freeplay car c'est le plus gros risque de trahir l'ambiance créé par les orgas.

Après, il y a bien entendu des contre exemple puisque si j'ai bien compris, un jeu comme "le lupanar" a vu au fil des réédition s'opposer des ambiances complètement différentes.

Beus a écrit :

Bross a écrit :.
Il faut obligatoirement confier le jeu aux joueurs, non pas au sens d'une création à partir de rien, mais d'une animation spontanée, d'une appropriation créative.

Je crois que là dessus, on est un peu tous d'accord.

Ici, sur ce forum, oui. Si seulement nous étions seuls au monde

Pour le reste, nous nous écartons vraiment du sujet.

Beus a écrit :.
le / les auteurs aient une vision de ce qu'ils veulent faire jouer et se posent la question de comment le faire jouer.
2 - que les joueurs y adhèrent et que c'est par cette adhésion qu'il s’approprieront avant tout le jeu.

Je reprend ce message dans un sujet dédié, car j'aurais, si possible, besoin d'aide là dessus.

Fredou a écrit :Pour le débutant, il y a toujours possibilités :
- de commencer par écrire des jeux plus simples, plus courts, avec moins de joueurs, pour mieux en contrôler la complexité.
- de concevoir ses premiers timings avec des éléments ajustables à chaud.
- de se forger d'abord une expérience de joueur qui l'aidera considérablement.
- de se faire épauler par un joueur/orga plus expérimenté.
- sinon d'expérimenter quitte à cafouiller un peu.
Ce n'est pas totalement la catastrophe.

Sinon, il peut aussi faire croire que son GN sera "dans un an" et finalement le reporter pour un prétexte bidon (genre "un site") qui ne lui servira qu'à se laisser le temps de ne plus être un débutant

Mais, mais, Joaquim, il faut filer se présenter ! Non mais !