Thomas B. a écrit :
Pour moi c'est n'est pas un blues, juste un réajustement identitaire. Je ne suis pas triste de redevenir moi
Moi non plus. Et certains éléments de personnage, on est effectivement bien content de s'en débarrasser (pour contribuer aussi sur des exemples persos, dans l'année passée, relations abusive, incestueuse, et épouse battue en public. Plutôt contente de sortir du jeu, oui)
Là dessus, il n'empêche que le phénomène inverse existe, quand des éléments de personnages entrent particulièrement en résonance avec une partie de ce que l'on est, et qu'ils soulèvent des problématiques personnelles. J'en ai eu l'exemple récemment avec une de mes joueuses sur le Rêves d'Absinthe, qui m'a clairement expliquée que son adhésion au personnage provenait d'analogies avec son histoire personnelles (dont je n'avais pas conscience en lui attribuant le rôle, je précise), et qui a clairement eu un jeu particulièrement intense de ce fait. Après je n'ai pas forcément de terminologie pour ça, et je ne sais pas à quel point ça peut jouer dans le GN-Blues, mais ça fait tout de même un moment que je l'observe, et que ça laisse à réfléchir.