...dont tu es le MJ : les yeux et les oreilles de tes personnages, la cohérence, le répondant, l'arbitre reconnu, le metteur en scène omniscient, le partenaire permanent et immédiat, l'univers, Dieu, le Destin (altéré par le truchement des dés jetés derrière l'écran), etc...
Est-ce aussi le cas en GN ?
Organiser/créer un GN en pensant avant tout au scénario, à la fourniture d'une quantité de jeu minimale, d'une occupation du temps équilibrée, c'est un peu se positionner en MJ "de table", voilà ce que je voulais dire.
Or, si avant le jeu l'organisateur de GN, comme un MJ, possède effectivement la feuille de route, le permis poids lourds et les clés du camion, dès que le jeu commence, ce n'est plus le cas. Il faut obligatoirement confier le jeu aux joueurs, non pas au sens d'une création à partir de rien, mais d'une animation spontanée, d'une appropriation créative.
Sinon, pour Pascal : je n'incluais pas dans l'appropriation du jeu par le joueur, la création par lui d'éléments nouveaux, ou supplémentaires. Et je me rends compte qu'à la place du mot jeu, le mot expérience serait plus approprié et permettrait peut-être une meilleure compréhension de ce que j'essaie de dire.
Je pense donc que la question initiale de la "quantité de jeu prévisible" est secondaire par rapport la question de la "nature de l'expérience proposée". Secondaire, pas inutile. Mais ce n'est plus la question, je te l'accorde
et c'est effectivement une perception très personnelle de la question de départ.