J'aime bien quand tu causes rude en fait, ça me donne l'impression que tout est à sa place.
Au début de l'article sur le romanesque, Vincent précise que Baptiste et moi avons contribué à la définition qui est donnée. Et pour cause, nous en avons conçu les bases ensembles, durant un week-end sans sommeil de discussions frénétiques et passionnantes. J'aurais presque envie de dire que les éléments essentiels selon moi sont là, dans la définition d'Electro-larp.
La notion de longueur de la backstory, malgré quelques rares exceptions, la recherche d'immersion dans le personnage, le coté "écrit comme une nouvelle" et la démarche littéraire, le personnage rattrapé par son passé, les révélations durant le jeu, qui vont apporter un tournant décisif, tout cela me semble juste et définissant du GN romanesque.
Peut-être ajouterais-je qu'on y trouve généralement une forte recherche d'immersion dans l'univers aussi, au travers de décors et de costumes très poussés.
Je n'y vois pas, ou alors à contrecœur, une concentration d'intrigues dramatiques et improbables. Les bébés volés ne devraient pas faire partie de la définition du GN romanesque. Ils sont à mon avis un effet secondaire plaisant/indésirable*, comme la saoulerie dans les GN action.
Les violons apparaissent dans plusieurs GN romanesques parmi les plus connus, certes, mais ils ne sont carrément pas systématiques, ni même majoritaires. Les moments tristes ou tragiques font partie intégrante de la vie et à ce titre sont représentés dans le GN romanesque, mais au même titre que le sexe, les conflits, l'amitié, le rire, l'humiliation, etc.
* Rayez la mention inutile