Pour Saki : la technique "Gode" si j'ai bien lu est considérée comme représentant n'importe quelle forme de sexe (y compris pour deux femmes).
hoog a écrit :Les persos qui couchent dans tous les coins en dépit du bon sens :
Soit c'est parce que les règles de sexe sont mal faites et encouragent ce type de comportement (par exemple, les petits papiers rigolos).
Soit c'est parce que les joueurs n'ont pas compris la vision du jeu (joueurs idiots ou mauvaise communication des organisateurs).
Soit c'est que le jeu est mauvais et que les joueurs s'ennuient.
Donc ce n'est pas en incluant l'ars amandi qu'un jeu bien fait va se transformer en bordel
Ca ne répond pas à ma problématique sur le fait que, du fait que l'on est encore largement dans une société fondée sur l'objectification du désir, on se retrouve avec des joueurs qui vont simplement vouloir explorer des fantasmes, ou vouloir faire du sexe parce que c'est encore considéré comme une fin en soit dans nos sociétés, surtout dans le genre masculin. Ce n'est pas un crime, mais c'est quand même largement prégnant comme conditionnement culturel.
Alors oui, si la communication orga est bien faite, que les joueurs ont de quoi faire, qu'on montre clairement que l'ambiance ne s'y prête pas, sans doute que les joueurs auront mieux à faire (ou pourront décider de ne pas suivre cette route, comme j'ai décidé de le faire récemment sur le 1899). Le Mad about the Boy est un autre exemple, où il est tout à fait logique d'avoir de l'Ars Amandi et la sexualité comme possibles vu le thème, mais qui n'a pas été énormément utilisé [sur la session de Novembre 2014] pour autant que j'ai pu en juger...
Je persiste néanmoins à penser que, tant que l'on sera dans notre modèle de société actuel, qui conditionnera quand même une grande partie de nos participant(e)s, certains joueurs iront quand même déclencher la scène de sexe inutile, même si elle ne se justifie pas, même au détriment du jeu, parce que sans ça le personnage ne sera pas vu comme complet. Comme dans les films, quand les héros se chopent à la fin.
Je pense donc qu'en tant qu'organisateurs justement, parce qu'il peut exister dans nos participant(e)s un rapport pulsionnel et irrationnel à la sexualité, ainsi qu'une forme de conditionnement social, il faut en tenir compte aussi bien pour calibrer son discours que pour réfléchir à la place que l'on veut donner à la sexualité, y compris pour décider le cas échéant de l'exclure du champ des possibles.