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QM77 : GN et public

Posté : mar. 26 mars 2013 14:33
par lucieXperience
Peut on écrire un GN qu'un public peut regarder ? Est-ce souhaitable ? Quels sont les avantages ? Les inconvénients ?

Re: QM77 : GN et public

Posté : mar. 26 mars 2013 17:14
par Beus
J'ai une idée de GN tribunal où l'on pourrait intégrer la notion de public. Où n'importe qui pourrait venir voir les auditions.

Mais quelquepart ce public pourrait se considérer comme des PNJs. Mais si leur fonction est de ne rien faire et d'écouter les débats.

Re: QM77 : GN et public

Posté : mar. 26 mars 2013 18:14
par Guliver Ithildin
Déjà que la présence involontaire de journalistes ou de randonneurs sur les lieux de GN m'horripile, si en plus il fallait les inviter, je pense que j'arrêterai le GN tout court.
L'immersion est déjà assez difficile parfois sans qu'en sus l'on y apporte un public qui se fera malgré lui curieux, critique et hors contexte.

Après, pour des GN / MP tournés de la façon dont Beus le propose, pourquoi pas, même si je serais assez réticent au premier abord je crois.

Re: QM77 : GN et public

Posté : mer. 27 mars 2013 10:27
par Thomas B.
Le GN en public, avec des non-joueurs pas trop bruyants et en costume histoire qu'ils piquent pas aux yeux, ou carrément en loucedé sans que les gens se rendent compte qu'on joue, oui c'est possible, déjà fait 2 fois.

Le GN écrit pour être regardé, c'est du théâtre d'impro, pas du GN. En GN on joue pour soi et les gens dans sa scène: volume sonore réduit, mimiques light etc, tout reste à une distance très courte, très "vraie vie". C'est incompatible avec un public. Pareil pour les arcs narratifs, le suspense, être à la "bonne scène au bon moment": ce sera toujours pourri comparé à du théatre. Donc pour du GN "normal" = non, très mauvais idée.

Après on peut faire des hybrides, y a plein d'expériences de théatre interactif en ce moment.

Re: QM77 : GN et public

Posté : mer. 27 mars 2013 11:22
par Fredou
Supporter un public, passif et discret, est une chose. Rendre le jeu intéressant pour ce public en est une tout autre.
Autant dans le premier cas, il s'agit seulement de nuire le moins possible à l'immersion et à l'action du jeu, autant dans le second il faut que le jeu propose un plaisir particulier à ce public. Cela va demander une centralisation de l'action, une lisibilité permanente, une compréhension des enjeux, une progression narrative adaptée, etc, autant de considérations qui vont amener le joueur à chercher en permanence à assurer un rendu, un spectacle, plutôt qu'à évoluer librement en tant que personnage.
C'est possible mais ça modifie en profondeur les intentions et les principes du jeu qui m'intéresse (les rapprochant effectivement du théâtre d'impro). En cela, ça ne sera jamais mon sujet.