Le roleplay

[Baptiste]

je pense effectivement que on peut associer narrativisme à respect de l'histoire plus facilement qu'à respect de ce que l'orga a prévu. Le joueur a le souci de créer une intensité dramatique selon l’endroit où l’on se trouve dans le récit.

Ça va au-delà de l’exemple du joueur qui joue le dr NO et qui parle au lieu de tuer james bond.

Ça veut dire aussi que je ne révèle pas que je suis un fantôme d’entrée de jeu parce que cette révélation va bouleverser ma femme. Je vais attendre le dernier moment.

L’exemple de Mathieu nicolas aux gniales 2009 était assez fabuleux :
En GN, l’intensité dramatique est souvent laissée à l’appréciation des joueurs.

Dans un roman, le héros va vendre sa poule au marché et découvre l’amour mais il doit tuer des démons et sauver le monde pour le garder.

Dans un GN, je peux tuer des démons, me marier, puis aller vendre ma poule ce qui nous fait un climax de folie. C’est pour ça que dans un GN bien fait, la porte du chaos s’ouvre à minuit et pas avant. Le jeu du dimanche matin servant essentiellement à vendre des poules.

[Baptiste]

je pense effectivement que on peut associer narrativisme à respect de l'histoire plus facilement qu'à respect de ce que l'orga a prévu. Le joueur a le souci de créer une intensité dramatique selon l’endroit où l’on se trouve dans le récit.

Ça va au-delà de l’exemple du joueur qui joue le dr NO et qui parle au lieu de tuer james bond.

Ça veut dire aussi que je ne révèle pas que je suis un fantôme d’entrée de jeu parce que cette révélation va bouleverser ma femme. Je vais attendre le dernier moment.

L’exemple de Mathieu nicolas aux gniales 2009 était assez fabuleux :
En GN, l’intensité dramatique est souvent laissée à l’appréciation des joueurs.

Dans un roman, le héros va vendre sa poule au marché et découvre l’amour mais il doit tuer des démons et sauver le monde pour le garder.

Dans un GN, je peux tuer des démons, me marier, puis aller vendre ma poule ce qui nous fait un climax de folie. C’est pour ça que dans un GN bien fait, la porte du chaos s’ouvre à minuit et pas avant. Le jeu du dimanche matin servant essentiellement à vendre des poules.

[Graziella]

En vrac :

-Selon moi, les meilleurs roleplayers ne sont pas les meilleurs "incarneurs".
Les joueurs qui comprennent l'esprit du jeu (ses règles, son environnement, sa philosophie) et qui s'en emparent, s'amuseront plus que les "incarneurs".


-Je ne me vois aujourd'hui mettre en avant les qualités immersionnistes ou ludistes par exemple d'un jeu.
Est ce un tort?Peut être, il n'y en a qui ne se gênent pas...Comme le fameux "Un effort sur les costumes sera demandé" C'est sûr que pour un gn victorien, je vais faire exprès d'être un jean-basket, tiens... Si le joueur cherche une ambiance particulière, il se doute que son costume doit être en adéquation et que ça fait parti du plaisir de joueur un jeu à costumes. Deuxième exemple, le fameux "nous privilégions l'immersion" "ou "incentive" pour être plus tendance. Là aussi ça veut que les autres en France ne sont pas capables de le faire mais eux si !


-Pour répondre à Olivier, tu laisses la possibilité de tuer des autres joueurs, les joueurs foncent dedans comme des gros bourrins, même ceux que tu aime bien, testé et désapprouvé.

-Tu laisses une vraie liberté aux joueurs, peu arriveront à comprendre cette "philosophie". Beaucoup auront des attentes insatisfaites, continueront à poser plus qu'à jouer car trop bien éduqués par des jeux dirigés et/ou des orgas dirigistes.

Donc Pascal a raison, le Gn est au stade de l'enfance...
Graziella

[Pascal]

- pas mal de joueur vont se retrouver dans l'incarnation, parce qu'elle a un coté souvent plus valorisant (je n'imite pas, je suis), et parce qu'elle donne l'impression d'avoir moins besoin de concentration (ce qui est en bonne partie faux).

Oui, je suis tout à fait d'accord. Il y a un snobisme qui veut qu'incarner c'est entrer dans une dimension plus classe du roleplay. C'est assez contradictoire d'ailleurs, puisqu'il est en effet souvent admis que l'incarnation est plus facile.
Plus facile et plus classe, ça fait un peu penser au coté obscur de la Force non ?

- l'auteur qui va écrire un personnage de grand méchant voulant devenir maitre du monde va en général ajouter de la doc de jeu en totale contradiction avec le perso, stipulant entre autre qu'il ne faut pas tuer les autres joueurs.

C'est tentant de mettre un grand méchant dans le jeu, c'est difficile d'assumer les conséquences possibles de sa présence. Je reconnais le travers que tu cites et je l'ai même pratiqué dans le passé (mais j'ai grandi depuis). Quand on introduit un méchant, il faut respecter deux règles :
- Il doit avoir la même chance que les autres de s'amuser. Je ne dis pas gagner, ce n'est pas le but d'un GN, mais s'amuser. Les deux peuvent être très interdépendants cela dit. Ce qui va sans doute impliquer qu'il doit avoir les même chances que les autres de remplir ses objectifs.
- Il faut que l'orga soit complètement préparé à l'idée que le méchant puisse atteindre ses objectifs. Ca ne doit pas pourrir le GN.

Cela dit, c'est quelque chose qui relève de l'écriture et non du roleplay, même si ça va forcément l'impacter.

[Baptiste]

grand méchant ?

il me semble que cette idée d'objectifs qui ne doivent pas pourrir le reste du jeu s'applique dès qu'il y a conflit entre des personnages. si la victoire de toto implique la défaite de tutu, il faut être préparé.

[Pascal]

Absolument, mais c'est particulièrement flagrant dans le cas du "grand méchant".

[Pascal]

Je suis en train de lire ton mémoire sur les manifestes Lucie... très intéressant !

[lucieXperience]

Je suis en train de lire ton mémoire sur les manifestes Lucie... très intéressant !

merci.
ce n'est pas assez fouillé malheureusement, mais je suis de ces étudiants qui font tout à la dernière minute